Aux États-Unis comme en France, l’assurance habitation est obligatoire pour tous les propriétaires de leur logement. Elle protège aussi bien le propriétaire que le créancier de ce dernier pour un achat financé par un prêt hypothécaire. Connaître le coût de cette couverture et les pistes pour le réduire peut donc être très utile pour préparer un projet immobilier. Une couverture étendue au-delà du logement et pour de nombreux risques L’assurance habitation couvre les dommages matériels et les pertes financières causées par les incendies, les vols, les vents violents, chutes d’arbres… ainsi que les cambriolages, mais exclut le plus souvent les conséquences des inondations ou des tremblements de terre. Ces types de risques peuvent toutefois faire l’objet d’une couverture spéciale moyennant un surcoût. Important Le contrat porte sur la maison elle-même et les installations intégrées (plomberie, électricité, système de chauffage et de climatisation…), mais pas seulement. Les structures extérieures, comme un hangar, un garage, la clôture, le patio, sont également concernées. À l’intérieur, l’assurance protège les appareils électroménagers et high-tech ainsi que les autres objets de valeur. Si le logement est inhabitable pendant un certain temps, l’assurance prend en charge le séjour à l’hôtel ou dans un appartement en location, le temps que les réparations soient achevées. Enfin, dans le cas où une personne tierce se blesse dans l’enceinte de la propriété, la responsabilité civile du propriétaire est comprise. Des disparités notables sur les coûts selon les États Important Pour ceux qui ont souscrit un crédit immobilier pour financer l’achat du bien, l’assurance habitation conditionne l’obtention des fonds, au même titre que l’assurance de prêt, car le prêteur doit protéger son investissement. D’ailleurs, le plus souvent, la cotisation est intégrée dans la mensualité de remboursement de l’emprunt hypothécaire. Son coût varie selon l’État où se trouve l’habitation, les taux allant de 337 dollars par an à Hawaii à 3 575 dollars en Floride en 2018. D’après ValuePenguin, « La moyenne annuelle se situe à 1 083 dollars pour une indemnisation de l’ordre de 8 787 dollars ». En règle générale, les propriétaires doivent s’attendre à payer environ 3,50 dollars pour chaque tranche de 1 000 dollars de la valeur de la propriété. Par exemple, pour une résidence évaluée à 250 000 dollars, le propriétaire paierait environ 875 dollars par an pour une bonne assurance habitation. Pour réduire la dépense, les experts recommandent aux futurs propriétaires de mener en parallèle la recherche d’un logement et d’une assurance adaptée à leurs besoins. Le site de la National Association of Insurance Companies (NAIC) répertorie les compagnies d’assurance opérant dans chaque État et recense les éventuelles plaintes émises contre ces dernières. Les critères déterminant le coût d’une assurance habitation Plusieurs éléments peuvent avoir une incidence sur le prix de l’assurance des propriétaires à la hausse comme à la baisse : À commencer par la cote de crédit du client. Ce dernier doit ainsi vérifier où il en est auprès des trois principales agences de crédit : Experian, Equifax et TransUnion. Il est conseillé de ne contracter aucun prêt important ni faire de gros achats afin d’éviter de dégrader sa cote, avec une majoration du taux d’assurance à la clé. La localisation du bien est également étudiée, car la proximité du littoral, par exemple, augmente les risques d’ouragans et de vents violents tandis que celle d’une caserne de pompiers diminue le risque de destruction par un incendie. L’âge de la maison compte également, car l’ancienneté peut être synonyme de planchers en bois, de plomberie et d’installation électrique vétuste. Enfin, la toiture doit être en parfait état, car elle protège l’habitation de la pluie, la neige et les vents violents. La moindre fuite lors des intempéries est en effet susceptible d’entraîner de graves dommages aux retombées lourdes pour l’assureur.