Une récente étude réalisée par YouGov pour un grand comparateur d’assurances indique que pratiquement tous les Français détiennent au moins un contrat couvrant son logement, sa voiture, son crédit, etc. Près de 10 % des sondés avouent avoir déjà fraudé, principalement par manque d’information, mais aussi pour certains, pour bénéficier d’une meilleure couverture. Plus de 90 % des Français comprennent mal leur contrat d’assurance Selon l’enquête, « plus de 9 Français sur 10 déplorent la complexité de leur contrat d’assurance et avouent ne pas en comprendre précisément les détails et implications », qu’il s’agisse d’assurance emprunteur, auto-moto ou multirisque habitation. Pour 33 % d’entre eux, le contenu de la police est jugé flou, tandis que 7 % le trouvent carrément incompréhensible. Les jeunes de 18-24 ans sont les moins à l’aise dans ce domaine, plus d’un quart d’entre eux déclarant n’avoir aucune maîtrise du sujet. Cette situation serait due à une information insuffisante, mentionnée par 44 % des répondants. La faute est attribuée pour 34 % à la faible implication des contractants, laquelle est attribuée à la méfiance qu’ils disent ressentir à l’égard des compagnies d’assurance. Quant aux 10 % restants, ils incriminent leur assureur qui n’expliquerait pas assez bien les tenants et aboutissants de la couverture souscrite. Du fait de ce manque de clarté, plus d’un tiers des Français a déjà été confronté à des imprévus, dont les trois les plus courants sont : l’obligation de payer une franchise, le refus d’indemnisation d’un sinistre, l’obtention d’un remboursement inférieur à ses attentes. Les Franciliens et les CSP + seraient les principales victimes de ce type de mauvaise surprise. 10 % des assurés ont déjà trompé ou sont prêts à tromper leur assureur Important Pas moins de 10 % des personnes interrogées ont déjà menti à leur compagnie d’assurance ou seraient prêtes à le faire. En lien avec les trois mauvaises expériences les plus fréquentes, les fraudes ou tentatives de fraudes seraient motivées par le souhait de prise en charge d’un sinistre, la réduction de la cotisation d’assurance et l’augmentation du montant de l’indemnité. Une stratégie paradoxale, si l’on considère que dans la plupart des cas, la responsabilité des situations imprévues revient aux souscripteurs eux-mêmes. Important Les jeunes sont les plus affectés par le défaut d’information. Plus de 4 sondés sur 10 âgés de 25-34 ans ont déjà rencontré un problème avec leur assureur. 17 % d’entre eux reconnaissent ainsi un mensonge au moment de la déclaration d’un risque afin d’économiser sur leur prime. Ils sont un peu moins nombreux à avoir fait assurer un risque ultérieurement à la survenue d’un sinistre. Enfin, 2 répondants sur 10 appartenant à cette tranche d’âge n’ont pas notifié leur compagnie d’un changement de situation pourtant susceptible d’entraîner une révision de leur couverture.