Selon une récente étude, les prix des logements neufs à Paris sont en baisse cet été, même s’ils restent très élevés. En revanche, les tarifs dans la majorité des villes d’Île-de-France augmentent, à un rythme plus ou moins soutenu selon les endroits, accentuant les inégalités sur le marché. Augmentation moyenne de 11 % des prix des logements neufs franciliens Important Aussi bien pour les petites que les grandes surfaces, le prix de l’immobilier neuf dans la capitale française a diminué de 11 % au cours du premier semestre 2019. Pour autant, un trois-pièces coûte encore 772 600 euros en juillet. Important À l’inverse, les biens sont de plus en plus chers dans les trois quarts des villes de la région francilienne. Les candidats à l’accession à la propriété doivent ainsi débourser 290 000 euros pour s’offrir un trois-pièces neuf en banlieue parisienne. Cela représente une hausse de près de 5 % depuis le début de l’année. Pour compenser cette évolution, les acheteurs bénéficient de taux d’intérêt très faibles, mais doivent également faire jouer la concurrence sur l’assurance de crédit immobilier. Fortes disparités sur les prix et leur évolution à travers la région Important Mais de fortes disparités sont observées à l’intérieur de la région. La palme des prix les plus élevés en matière d’immobilier neuf revient aux Hauts-de-Seine puisque le top 5 comprend exclusivement des villes de ce département. À Issy-les-Moulineaux, il faut prévoir plus d’un demi-million d’euros pour un trois-pièces. À Châtenay-Malabry, commune située au sud de la petite couronne, le taux de croissance des prix dépasse 16 %. Ailleurs, des baisses plus ou moins marquées sont observées. À Sartrouville, dans les Yvelines, les prix ont reculé de 12 % sur les six mois. En Seine-Saint-Denis, les acquéreurs qui choisissent Bondy peuvent négocier environ 9 % en moins sur le bien convoité. De même, à Sarcelles, dans le Val-d’Oise, il est possible de réduire le montant de l’achat de 7 %. Les localisations intéressantes pour investir dans le neuf en Île-de-France Important Le capital minimum requis pour investir dans un logement neuf dans la région parisienne se situe à un peu plus de 110 000 euros. Cette somme permet d’acquérir un studio à Melun en Seine-et-Marne. Pour un budget de 200 000 euros, le choix s’élargit pour des surfaces variées : du T3 à Villepinte en Seine-Saint-Denis au studio à Bry-sur-Marne dans le Val-de-Marne en passant par un T2 à Bussy-Saint-Georges en Seine-et-Marne. Important Les particuliers qui disposent de 300 000 euros ont accès au coûteux département des Hauts-de-Seine, par exemple un studio à Montrouge ou un T2 à Châtenay-Malabry et Asnières-sur-Seine. Pour le même montant, les surfaces finançables sont plus importantes dans d’autres départements, allant du T3 à Thiais dans le Val-de-Marne au T5 à Moissy-Cramayel en Seine-et-Marne. 400 000 euros permettent de devenir propriétaires dans le 92, toutefois avec des écarts : seul un T3 peut être financé à Meudon, au lieu d’un T4 à Colombes. Pour un T3 à Vanves ou un T4 à Antony, il faut investir 100 000 euros supplémentaires.