La crise sanitaire a sévèrement impacté le secteur du crédit à la consommation. Les nouvelles souscriptions ont fortement baissé en 2020, et le taux de détention d’un prêt conso est tombé à 25 %, un seuil historique en 30 ans. À l’inverse, le regroupement de crédits a sensiblement progressé. Diminution du recours au crédit à la consommation en 2020 ImportantL’an dernier, dans un contexte de crise, les Français ont moins eu recours au crédit à la consommation pour acheter une voiture, Des équipements pour la maison, effectuer des travaux, voyager, financer un mariage ou des loisirs divers. D’une part, les particuliers ont été limités dans leurs possibilités de dépenser à cause des restrictions de déplacement et de la fermeture de nombreux commerces. D’autre part, ils préfèrent mettre de l’argent de côté par crainte des conséquences économiques encore incertaines dues à la pandémie. Enfin, des millions de personnes se sont retrouvées au chômage total ou partiel, ou pour les indépendants, ont subi une d’activité. D’après nos équipes, Le nombre de demandes est passé de plus de 374 000 à moins de 300 000 entre 2019 et 2020. La Fédération bancaire française confirme cette tendance en déclarant qu’ À peine un foyer sur quatre a un prêt en cours de remboursement. Forte progression des rachats de crédits ImportantDe son côté, le rachat de crédits a progressé de 20 % sur un an. Maël Bernier, notre directrice de la communication, explique que Les Français se sont lancés dans cette opération pour alléger le coût mensuel de leurs emprunts et accroître leur pouvoir d’achat. Maël Bernier Le principe consiste à rassembler les soldes de prêts divers (immobilier, conso, renouvelable, découvert bancaire) dans un nouveau contrat unique dont la durée est allongée. Ce mécanisme permet d’abaisser le taux d’endettement, mais aussi le montant de chaque échéance, augmentant le reste à vivre. Les économies réalisables peuvent se chiffrer en centaines d’euros, permettant dans certains cas de financer de nouveaux projets. D’ailleurs, certains établissements acceptent d’inclure un montant additionnel dans le contrat afin de couvrir un besoin de trésorerie. Ceci explique que les emprunteurs qui y recourent ne sont pas forcément en proie à des difficultés financières. Il reste que ce montage a un coût. En effet, l’allongement de la durée ajoute des mensualités, ce qui majore le montant total des intérêts.