Comme tous les autres pays développés, la Corée du Sud a dû faire face au ralentissement de son économie suite à l’avènement de la pandémie. Néanmoins, il faut dire que le pays n’a enregistré qu’un repli de -1 % de son PIB en 2020. Si les revenus moyens ont affiché une légère hausse, les dépenses de ménages ont baissé de manière plus significative, en particulier au cours des trois premiers mois de l’année (-4,9 % contre +3,7 % pour les revenus). Pour les experts économiques, il s’agit d’un phénomène courant lorsque l’économie d’un pays tourne au ralenti. Le taux excédentaire dépasse 30 % à l’issue de chaque trimestre La baisse des dépenses et des consommations des ménages a entraîné une forte augmentation du taux excédentaire, lequel a dépassé 30 % à l’issue de chaque trimestre. Ce taux, ayant atteint un niveau record en 2020, est égal au rapport entre les revenus et le reste après les dépenses et la consommation. Ainsi, au cours du premier semestre, le taux a été supérieur à 32 % (32,9 % entre janvier et mars, et 32,3 % entre avril et juin). Son niveau s’est situé à 30,9 % au troisième trimestre et à 30,4 % au dernier trimestre. Disposant plus de pouvoir d’achat, les ménages sud-coréens ont moins recouru au rachat de crédits, d’autant plus que leurs revenus ont progressé de +2,9 % en janvier 2020. À cette hausse s’ajoutent les mesures de soutien mises en place par le gouvernement afin de limiter les effets de la crise sanitaire sur la vie économique et sociale. La Corée du Sud, l’un des rares pays ayant renoué rapidement avec la croissance Important Selon le FMI, la Corée du Sud est l’un des rares pays qui ont renoué rapidement avec la croissance après la crise sanitaire. L’institution monétaire anticipe d’ailleurs une hausse de +2 % du taux de croissance combinée du pays (2020-2021). Ce pays asiatique devance ainsi le Japon et les pays occidentaux, comme les États-Unis, l’Allemagne, et la France qui rencontrent plus de difficultés à relancer leurs économies.