Les États-Unis sont actuellement confrontés à une grande crise du logement, une crise dont l’ampleur surpasse celle de 2008 et qui a encore été aggravée par la crise sanitaire. Devenir propriétaire d’une maison individuelle est le rêve de bon nombre de ménages, mais avec la crise, le pouvoir d’achat s’est nettement détérioré. Les Tiny Houses peuvent être la solution inespérée. Il est temps d’apprendre à se contenter de peu Ce ne sont pas uniquement les ménages européens qui ont été sujets à une prise de conscience pendant le confinement. Une chose est sûre, la pandémie et les mesures adoptées pour tenter de l’endiguer vont modifier les habitudes de tout un chacun. Les Américains sont coutumiers du fait de voir grand. Ils sont ambitieux et n’aiment pas faire dans la demi-mesure. Mais les circonstances font qu’il serait peut-être temps d’adopter de nouvelles mœurs. Dans cette optique et pour concrétiser leur projet immobilier, de plus en plus de ménages américains se laissent séduire par les Tiny Houses. ImportantAvec des superficies n’excédant pas les 40 mètres carrés, ces toutes petites maisons n’ont pas été conçues pour accueillir une famille nombreuse, mais pensées pour assurer un confort minimaliste (mais confort quand même) à un couple avec ou sans enfants. Le principal avantage est bien entendu le prix puisque, pour 50 000 dollars, le porteur de projet peut se positionner sur une maison avec 20 mètres carrés de surface habitable. Mais l’agencement a été conçu de manière à ce que tous les espaces soient exploités et que l’occupant n’ait pas le sentiment d’être confiné. Un problème de statut et de financement Un obstacle de taille se dresse pourtant au-devant des porteurs de projet qui souhaitent acquérir l’une de ces maisons « miniatures », à savoir le financement. En effet, bon nombre d’organismes de crédit les assimilent plutôt à des mobiles-homes ou à des camping-cars. Du coup, ils refusent d’octroyer un crédit immobilier, suggérant à la place un crédit à la consommation ; une alternative qui n’enchante pas les potentiels acheteurs puisque cela alourdirait le coût de leur emprunt. Déjà, pour leurs dettes en cours, toujours du fait de la crise, ils bataillent pour négocier un rachat de crédits afin de disposer d’un reste à vivre plus conséquent. ImportantAutre obstacle et non des moindres : dans certaines villes des États unis, ce sont même les élus locaux qui s’opposent à ce que ces petites maisons soient considérées comme des résidences principales.