La crise financière de 2008 a secoué l’économie mondiale. S’il a fallu plusieurs années aux pays de la zone euro pour retrouver leur dynamisme économique d’avant, les États-Unis ont pu relancer leur croissance dès 2010. Selon les experts économiques, la différence se situe dans les politiques monétaires appliquées par la FED et la BCE, mais aussi dans les décisions économiques prises par le gouvernement américain et ceux des différents pays membres de l’Union européenne. Soutenir l’activité économique avant tout Après la crise de 2008, le gouvernement américain a tout de suite mis en place des mesures destinées à soutenir l’activité économique, alors que les dirigeants européens ont été occupés à résoudre la crise de la zone euro. Les États-Unis ont ainsi priorisé la création d’emplois et la promotion du secteur des nouvelles technologies. ImportantPar ailleurs, la politique monétaire de la FED est plus expansionniste comparée à celle de la BCE, et a permis de favoriser l’investissement des entreprises et de renforcer le pouvoir d’achat des ménages américains avant l’avènement de la crise sanitaire. Les taux d’emprunt demeurent en effet bas malgré le maintien des taux positifs et ceci a contribué à soutenir la consommation des ménages. Ces derniers peuvent d’ailleurs améliorer leurs budgets au quotidien en recourant à des opérations de rachat de crédits. D’après les experts économiques, cette politique offre une grande flexibilité à l’économie américaine et facilite la relance après la crise sanitaire. D’autre part, sauver des emplois ne figure pas parmi les objectifs des dirigeants du pays, ils préfèrent en créer de nouveaux pour redynamiser la croissance économique. L’Europe pourrait s’inspirer de la politique économique américaine ImportantLa politique économique américaine s’est révélée plus efficace que celle de l’UE depuis la fin de la crise financière. Et même dans le contexte actuel, il faut dire que la reprise s’amorce plus rapidement aux États-Unis avec le recul du taux de chômage. Celui-ci est passé de 14 % à 8,5 % en seulement quelques mois. L’Europe pourrait s’en inspirer et se pencher davantage sur la création d’emplois au lieu de se focaliser sur le soutien des entreprises en difficulté.