C’est bien connu. Les prix de l’immobilier à Paris n’ont cessé de grimper ces dernières années. Ce que l’on sait moins, c’est que ce phénomène ne concerne pas que la capitale puisqu’il s’étend sur toute la région francilienne. L’envolée des prix en Ile-de-France s’est surtout accélérée au cours des deux dernières décennies, avec parfois des chiffres multipliés par 4. Plus on se rapproche du cœur de Paris, plus les prix sont exorbitants. Une demande accrue pour les appartements De la fin des années 90 à nos jours, le marché de l’immobilier francilien a été marqué par une forte hausse de la demande pour les appartements. Au cours des deux dernières décennies, les transactions impliquant ce type de biens se sont multipliées alors qu’auparavant, les maisons représentaient la majorité des ventes. ImportantLes logements collectifs ont peu à peu envahi la capitale ainsi que la Petite Couronne. Ce phénomène a eu pour effet d’excentrer les maisons individuelles vers des départements situés en Grande Couronne. En l’espace de 20 ans, cette dernière a concentré 75 % des ventes de maison en Ile-de-France. De moins de 2 000 euros, le prix du mètre carré est passé à 5 000 euros Comme dit précédemment, la hausse des prix en région parisienne s’est nettement accélérée au XXIe siècle. D’après les archives consultées par un professionnel du secteur dans le cadre d’une enquête, le mètre carré pour un appartement ancien se négociait en moyenne à 1 710 euros. Vingt ans plus tard, le prix moyen culmine à 5 200 euros, avec des quartiers en plein cœur de la capitale qui dépasse aisément les 10 000 euros le mètre carré. La Petite Couronne est tout aussi difficile d’accès, financièrement parlant, puisque sur la période qui nous intéresse, le prix a presque triplé. Des conditions de financement favorables Avant l’apparition de la pandémie, qui a tout chamboulé, les aspirants à la propriété bénéficiaient de conditions d’emprunt intéressantes, avec des taux qui n’ont eu de cesse d’évoluer vers le bas. Ceci avait permis de compenser la flambée des prix et permettait aux candidats à l’accession de se positionner même sur un marché aussi tendu que celui de la région parisienne. Et même ceux qui ont lancé leur projet un peu trop tôt ont eu la possibilité de négocier un rachat de crédits et ainsi profiter d’un mode de remboursement moins contraignant (mensualités réduites, durée plus longue…).