Selon les dernières statistiques de la Banque de France, la moyenne du crédit immobilier contracté par les Français s’élève à 62 000 euros. En comparaison avec la moyenne enregistrée aux États-Unis qui se chiffre à 115 000 dollars (environ 104 855 euros), le montant n’est pas élevé, même s’il s’agit d’un record. En effet, les encours de crédits hypothécaires outre-Atlantique culminent actuellement à 9 400 milliards de dollars contre 9 290 milliards de dollars avant la crise financière de 2008. Le risque de crise des subprimes reste maîtrisable Important Cette fois, l’envolée des crédits hypothécaires américains ne représente pas un risque potentiel de crise étant donné que les revenus des ménages ont enregistré une hausse. D’ailleurs, ces données excluent les dettes relatives à l’acquisition de résidences secondaires, seuls les prêts qui ont servi à financer l’achat des résidences principales ont été pris en compte. Il faut également préciser qu’une partie des propriétaires ont déjà pu rembourser entièrement leurs créances, ce qui a certainement influé sur le niveau moyen de la dette immobilière. Par ailleurs, le risque est plus accru en Europe étant donné que les revenus des ménages augmentent moins rapidement que le volume des dettes. Les particuliers n’ont aussi d’autres options que de recourir au regroupement de crédit pour équilibrer leurs budgets. Important En effet, cette opération permet de gagner du pouvoir d’achat, car le souscripteur ne rembourse qu’une seule mensualité avec un taux plus avantageux pour l’ensemble de ses dettes. Les ménages américains se tournent désormais vers les crédits à la consommation Important D’après les données de la FED, la part des prêts hypothécaires sur les dettes des ménages aux États-Unis commence à baisser. D’une part, les particuliers préfèrent depuis recourir au crédit pour financer d’autres projets, comme l’achat d’un nouveau véhicule. D’autre part, le volume des crédits renouvelables croît de manière remarquable ces derniers mois avec une progression de 11,2 %. À noter que la consommation des ménages soutient la croissance économique des États-Unis (70 %), et encouragés par la faiblesse des taux d’emprunt, les particuliers ont de plus en plus recours aux crédits.