Passées les tumultes de fin 2018 - début 2019, l’économie française continue sur sa bonne dynamique et enregistre une croissance bien en deçà des prévisions. Les ménages ont vu leur pouvoir d’achat s’améliorer et la consommation est bien repartie. Conséquence : la hausse du PIB est supérieure de 10 points de base par rapport aux estimations de l’Insee. Une bataille de gagnée pour le gouvernement Le Président et le gouvernement français n’ont pas connu une fin d’année et un Nouvel An des plus paisibles. Après avoir été contraints de prendre des mesures drastiques pour augmenter le pouvoir d’achat d’une population en colère, ils ont également dû faire face à la reconstruction après la vague de violence engendrée par le mouvement des Gilets jaunes. Important La croissance de +0,3 % du PIB enregistré au deuxième trimestre sonne donc comme une victoire pour l’exécutif, bien que ce chiffre soit légèrement inférieur aux promesses gouvernementales. Pour rappel, le ministre de l’Économie Bruno Lemaire avait promis une progression de +1,4 %. Pour l’heure, elle est de +1,1 %. Pour autant, ce dernier ne manque pas de se réjouir de La croissance économique actuelle du pays encourageante. Les ménages retrouvent le plaisir de consommer La reprise de la consommation est véritablement la locomotive de la croissance économique française. Après avoir constaté la hausse effective de leur pouvoir d’achat, les Français ont d’abord été nombreux à vouloir épargner. Ils se sont toutefois ensuite tournés vers la consommation et souscrivent aujourd’hui plus de crédits en tous genres. Outre une capacité de remboursement accrue, les ménages sont également séduits par les offres proposées par les divers organismes financiers, avec des taux bas et des modalités d’octroi de plus en plus souples, et n’hésitent plus à emprunter ou à procéder à des rachats de crédits pour pouvoir s’endetter à nouveau. Cependant, d’autres facteurs sur lesquels le gouvernement n’a aucune emprise (ou si, peu) peuvent encore l’empêcher d’atteindre l’objectif de croissance qu’il s’est fixé. En premier lieu, le flou qui entoure le Brexit, puisque jusqu’à présent, le Royaume-Uni et l’Union européenne ne sont pas parvenus à trouver un accord satisfaisant. Par ailleurs, la situation économique mondiale subit également de plein fouet les effets de la crise commerciale entre les États-Unis et la Chine.