Depuis quelques années, les Français se plaignent de la baisse de leur pouvoir d’achat. Rogné par les dépenses pré engagées, lesquelles représentent près de 30 % des revenus, le budget des ménages est de plus en plus limité. Pour ceux qui disposent de faibles ressources, ces dépenses peuvent même absorber plus de 60 % des revenus disponibles. Malgré cela, les statistiques de la Banque de France démontrent que le pouvoir d’achat a progressé de 20 % depuis 2000 : un constat qui suscite la controverse. Les ménages les plus modestes s’imposent des privations D’après l’analyse d’un expert économique, la hausse constante des dépenses obligatoires contribue au déclin du pouvoir d’achat des ménages aux faibles revenus. Les plus démunis s’imposent même des privations afin de pouvoir « joindre les 2 bouts » chaque mois. Important En effet, 10 % des ménages modestes estiment qu’une fois leurs factures payées, leur revenu disponible s’élèverait à seulement 180 euros. Pour les autres dépenses, la plupart d’entre eux sont obligés de recourir à des emprunts, lesquels les entraînent parfois dans une situation de surendettement. En cas de réelles difficultés pour s’en sortir, le recours au rachat de crédits leur offre la possibilité de rééquilibrer leur budget et de gagner en pouvoir d’achat. D’ailleurs, cette solution leur permet de négocier avec un seul créancier et de ne payer qu’une seule mensualité calculée suivant leurs capacités financières. Plus de 65 % des Français ont ressenti la baisse du pouvoir d’achat en 2018 Plus du deux tiers des consommateurs se sentent touchés par la dégradation de leur pouvoir d’achat, d’après les résultats d’un sondage mené l’année dernière. Une impression persistante qui tend à se généraliser même si l’estimation officielle fait état d’une hausse de 2 % par personne pour l’année 2019. Selon l’explication du Gouverneur de la Banque de France, depuis que le pays a rejoint la zone euro, l’inflation est plus modérée et les crédits ont coûté moins cher aux emprunteurs. L’euro a permis à limiter la hausse galopante des coûts de la vie. Il a tout de même tenu à préciser qu’ il existe un certain écart entre la perception des ménages et les chiffres publiés.