Les laboratoires Pfizer- BioNTech ont fait part de leurs tests concernant un vaccin pour lutter le variant Omicron en janvier 2022. Ces expériences ont pour but de trouver un traitement adéquat pour les patients qui sont atteints de ce virus. L’entreprise américaine Moderna a fait une annonce identique en parallèle. Près de quatre mois après, aucune nouvelle information n’a été communiquée. Approché par le quotidien Ouest France, Pfizer indique que les investigations se poursuivent. Le virus du Covid-19 continue de circuler aujourd’hui à travers son variant Omicron. Le nombre de contaminations a même connu une hausse en France ces derniers jours, principalement liées à cette mutation. La situation a conduit les autorités à proposer une nouvelle dose de rappel aux plus de 60 ans. Cette stratégie pourrait toutefois changer si un vaccin adapté au variant en circulation est disponible. Les recherches sont en cours selon le laboratoire Pfizer. Il est l’un des spécialistes qui ont annoncé le développement d’un tel remède au début de l’année 2022. Différentes procédures sont néanmoins nécessaires avant de le proposer à la population. L’accord des autorités sanitaires est nécessaire Comme le soulignent les spécialistes, la validation du vaccin ne dépend pas uniquement du laboratoire qui en est à l’origine. En Europe, il doit être soumis à l’examen de l’Agence européenne des médicaments (EMA). L’évaluation est menée par le Comité des médicaments à usage humain qui doit émettre son avis. Il appartient ensuite à l’EMA de donner l’autorisation qui permet de le proposer sur le marché. C’est à ce stade que les organismes de mutuelle santé peuvent envisager son intégration à leurs paniers de soins. Pour l’heure, aucun vaccin n’a été reçu pour validation selon l’organisme. Il avoue d’ailleurs réfléchir à l’utilité d’un remède différent pour le variant Omicron. Des travaux d’investigation seront nécessaires pour déterminer les besoins en la matière. Les résultats obtenus peuvent toutefois avoir une influence sur ses décisions. Le pays dépasse actuellement les 158 000 contaminations quotidiennes. Le nombre de personnes atteintes de la maladie demeure important bien que les admissions aux services d’urgence soient limitées. Les recherches impactées par la nouvelle mutation Le 7 avril 2022, plus de 23 000 patients ont été admis dans les hôpitaux. Par ailleurs, plus de 1 500 se trouvaient en réanimation. En janvier 2022, le laboratoire Pfizer affirmait pouvoir demander les autorisations pour son vaccin dès mars 2022. Des études cliniques ont été réalisées à ce moment par le spécialiste américain et son homologue Moderna. Ces travaux permettent d’appréhender le niveau de sécurité et de tolérance pour les adultes de 18 à 55 ans. Interrogé par Ouest France récemment, Pfizer soutient avoir réalisé de nouveaux tests depuis. L’évolution dépend, selon lui, du contexte sanitaire et des analyses supplémentaires sont parfois nécessaires. De plus, une nouvelle mutation a fait son apparition dernièrement. Il s’agit du variant BA.2, un sous-lignage du variant Omicron. Il a été relevé sur la majorité des contaminations dans l’Hexagone entre le 28 février au 6 mars 2022. Pour y faire face, les plus de 60 ans sont invités à effectuer une dose de rappel. Il doit être réalisé 6 mois après la dernière injection. Du côté de Moderna, aucune information n’a été communiquée pour l’heure concernant la mise à jour de son vaccin.