Ce constat est issu d’une étude réalisée par la revue scientifique The Lancet. Les données recueillies prouveraient que le variant Omicron est moins sévère malgré le nombre de contaminations relevé. Les risques d’hospitalisation et de décès seraient ainsi réduits. La revue soutient même une éventuelle sortie de la crise sanitaire au vu de sa forme modérée. La France se trouve parmi les pays fortement impactés par l’apparition du dernier variant du Covid-19 baptisé Omicron. Celui-ci regroupe la majorité des cas de contaminations identifiés dernièrement dans l’Hexagone. Il n’est cependant pas aussi dangereux que le variant Delta selon la revue scientifique The Lancet. Les risques d’avoir des formes sévères seraient ainsi limités. Les caractéristiques du variant Omicron permettent à cette revue scientifique de prévoir une fin possible des restrictions sanitaires. Il serait envisageable de vivre avec le virus dans les conditions avec lesquelles cette mutation évolue. De plus, la vaccination aiderait à lutter contre les formes graves. Plusieurs cas de contaminations observés Omicron se trouve parmi les variants préoccupants du Covid-19, se distinguant par sa forte contagiosité. En France, il aurait été présent chez la plupart des personnes testées positives au Covid-19 ces derniers mois. Le quotidien Le Monde indique également qu’il a été responsable d’une grande partie des décès recensés dans la première semaine de février 2022. Les experts soutiennent qu’ Omicron se transmet plus facilement que le variant Delta. De plus, il a la particularité d’être très présent chez les jeunes contrairement à son prédécesseur. L’âge moyen des personnes affectées étant de 32 ans. Les symptômes seraient toutefois moins sévères. Les soins peuvent bénéficier d’une prise en charge par la mutuelle santé. La revue scientifique The Lancet se montre aussi rassurante à son égard. Le constat sur sa contagion et sa dangerosité est issu d’une observation menée sur plusieurs cas d’infection au Covid-19 en Angleterre. L’étude a commencé le 22 novembre 2021 et pris fin le 9 janvier 2022. Un risque d’hospitalisation et de décès réduit Les résultats montreraient que le risque d’hospitalisation est 59 % moins élevé avec le variant Omicron comparé à Delta. Celui du décès diminuerait de 69 %. La revue indique que dans ces conditions, il devient possible de vivre avec la présence du virus. Elle soutient que la situation permettrait de diviser par 5 le risque de décès lié au Covid-19. C’est l’objectif à atteindre pour vivre avec le coronavirus sans avoir des mesures impactant la vie sociale et économique. Le ministre de la Santé français, Olivier Véran, a déjà émis la même hypothèse quelques jours auparavant. Au rythme avec lequel le variant Omicron évolue, il serait possible d’enlever le masque en intérieur au printemps. Les résultats des observations menées par The Lancet prouveraient en outre l’efficacité du vaccin. Le risque d’hospitalisation à la suite d’une infection au Covid-19 diminuerait de 70 % avec la vaccination. Celui du décès baisse de 80 %. Pour le variant Omicron, la revue souligne que les vaccins de rappel à ARN messager offrent une meilleure protection. Ils permettraient de réduire le risque de décès et d’hospitalisation liés à cette mutation. Pour les personnes vaccinées qui ont ensuite été contaminées, le risque d’hospitalisation ne serait pas absent, mais modéré.