Aux États-Unis, les vaccins anti-coronavirus injectés ne bénéficient pour le moment que d’une autorisation provisoire. Seule exception : le Comirnaty, qui vient d’être approuvé totalement par la Food and Drug Administration. L’organisme estime que le sérum de Pfizer-BioNTech remplit toutes les conditions qu’il exige en matière d’efficacité, de sécurité… Parallèlement à la nouvelle, l’obligation vaccinale prend progressivement forme outre-Atlantique. La campagne d’immunisation contre le Covid-19 s’estompe pour l’instant aux États-Unis. À l’heure actuelle, seulement six Américains sur dix se sont vu administrer une première dose de vaccin. À titre de comparaison, 70 % de la population française ont reçu leur première injection. Au sein de l’Union européenne, 63 % des habitants ont débuté leur parcours d’immunisation. Depuis mai dernier, la couverture vaccinale outre-Atlantique n’a gagné que 10 points de plus. Après l’investiture de Joe Biden, elle a pourtant progressé notablement après s’être établie à un faible niveau. En quatre mois, la moitié de la population américaine s’est fait inoculer un sérum protégeant contre le coronavirus. Instauration progressive d’une vaccination obligatoire Parmi les vaccins utilisés se trouvent notamment le Johnson & Johnson et le Moderna. Des solutions qui ne bénéficient jusqu’à présent que d’une permission provisoire d’utilisation, contrairement à celle développée par Pfizer-BioNTech. Le 23 août dernier, la Food and Drug Administration (FDA) a en effet délivré une autorisation définitive au Comirnaty. Profitant de cette décision, de nombreuses sociétés américaines commencent à contraindre leurs salariés à se faire vacciner. D’après un média local, Chevron Corporation s’est notamment engagé dans cette voie, et ce, vis-à-vis de ses travailleurs : Intervenant sur les bateaux de la compagnie ; Effectuant des déplacements à l’international ; De nationalité étrangère. L’agrément de la FDA a également poussé plusieurs dirigeants à instaurer une obligation vaccinale. À New York, le maire a indiqué qu’avant le 27 septembre 2021, les employés des écoles devront être primo-vaccinés. S’appliquant donc à 150 000 individus, cette décision pourrait affecter l’activité des organismes de comparateur mutuelle de la ville. Dans cette dernière, seuls 63 % des du personnel des écoles ont reçu leur première dose pour l’heure. Respect des standards de la FDA Pour sa part, le porte-parole du Pentagone, John Kirby a déclaré que le ministère de la Défense s’apprête à : Diffuser une directive imposant à tous les personnels engagés de se faire vacciner. John Kirby Se félicitant de l’autorisation totale du Comirnaty, le DG de Pfizer, Albert Bourla a de son côté affirmé : L’approbation accordée aujourd’hui confirme l’efficacité et l’innocuité de notre vaccin. John Kirby Quant à la commissaire par intérim de la FDA, Janet Woodcock, elle se réjouit : Alors que des millions de personnes ont déjà reçu des injections en toute sécurité, nous estimons que pour certains, l’approbation d’un vaccin par la FDA peut constituer un motif supplémentaire pour aller se faire vacciner. John Kirby L’agence américaine des médicaments déclare dans son communiqué que le sérum de Pfizer-BioNTech remplit toutes ses exigences élevées : De qualité d’élaboration ; D’efficacité ; De sécurité. Néanmoins, l’injection de la solution chez les jeunes de 12-15 ans demeure soumise à quelques conditions.