De nouveaux variants du coronavirus ont fait leur apparition au Royaume-Uni. Face à cette situation, les responsables étatiques britanniques prévoient un rappel de vaccin pour l’automne. Cette mesure pourrait être poursuivie chaque année. Des paramètres importants devront toutefois être considérés avant de lancer cette campagne de vaccination, selon le « Times ». Face aux nouveaux variants sud-africains et britanniques de coronavirus, le Royaume-Uni est en train de mettre en place une campagne de revaccination. L’État prévoit ainsi une troisième injection ou un rappel. C’est ce qu’a annoncé le ministre en charge des vaccins, Nadhim Zahawi. Cette mesure pourrait être appliquée en automne. En Afrique du Sud, les autorités ont cessé d’administrer aux personnels soignants le vaccin développé par Oxford-Astrazeneca. En effet, des études ont démontré son inefficacité pour combattre les formes légères ou modérées des variants sud-africains. En France, ces deux variants inquiètent également. Pour bénéficier d’une prise en charge en cas de contamination, il convient de souscrire à une mutuelle santé. Un champ d’intervention encore incertain Nadhim Zahawi a indiqué qu’un vaccin annuel serait aussi indispensable. Selon des responsables au « Times », plusieurs questions devraient être soulevées avant de procéder à cette campagne de vaccination : Contre quels variants le nouveau vaccin devra-t-il protéger ? À qui l’administrer ? Sera-t-il réservé aux personnes les plus vulnérables ? Les établissements pharmaceutiques suffiront-ils pour déployer et distribuer les nouvelles doses ? Faudrait-il maintenir les centres de vaccination qui existent actuellement ? Est-ce que chaque adulte devrait encore être immunisé ? Le « Times » a précisé que les décisions devront être prises avant l’été. Pour faire face aux variants du virus, la capitale britannique vient de signer un accord avec la biotech allemande CureVac. Le but de cette collaboration étant de produire au Royaume-Uni 50 millions de doses d'un vaccin plus efficace. Ce projet devrait se concrétiser avant l’arrivée de l’hiver. Les variants britanniques du virus sont dominants Le secrétaire d'État britannique à la Santé, Edward Argar, s’est exprimé au sujet du vaccin développé en collaboration avec Oxford. Il a fait part de son soutien, soulignant que : Il n'y a aucune preuve qui montre que ce vaccin est inefficace pour empêcher les hospitalisations, les formes sévères de la maladie et la mort. Or c'est en fin de compte ce que nous recherchons avec les vaccins. Edward Argar, Edward Argar a tenu ces propos après l’interruption de l’administration des vaccins Astrazeneca sur le territoire sud-africain. Par ailleurs, on ne recense que 147 cas de variants sud-africains au Royaume-Uni jusqu’à l’heure. Il faut toutefois s’attendre à une mutation selon les scientifiques. D’ailleurs, de nouvelles souches du variant britannique ont été relevées et inquiètent les professionnels de santé. De son côté, pour répondre à la vague de variants sud-africains du virus, Astrazeneca prévoit de sortir une version améliorée de son vaccin en automne.