D’après les derniers chiffres de Santé publique France, la situation sanitaire en Côte-d’Or devient de plus en plus préoccupante. Depuis quelques temps, on constate effectivement une importante avancée des contaminations au variant anglais qui se rapproche de la moyenne nationale. Quant au taux d’incidence, il est aujourd’hui au-dessus du seuil d’alerte. Publiées le samedi 3 avril dernier, les données de Santé publique France montrent un développement rapide de l’épidémie en Côte-d’Or. Depuis quelques semaines, le taux d’incidence dans le département n’a en effet cessé d’augmenter. À ce titre, il s’établissait à 174,3 cas positifs pour 100 000 habitants entre le 18 et le 24 mars dernier. La semaine d’après (25 au 31 mars), il s’élevait à 261,6. Une situation qui pourrait révéler toute l’utilité de l’Assurance maladie ou d’un contrat de complémentaire santé. Dans ce contexte, le taux reste loin de la moyenne nationale (400 infections environ). À souligner toutefois que la collectivité a dépassé le seuil d’alerte de 250 contaminations. Le département semble moins touché que ses voisins La Côte-d’Or s’avère toutefois relativement moins frappée au niveau régional, en comparaison avec ses voisins. À titre d’information, le taux d’incidence enregistré dans la Nièvre est de 435,9 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Dans le Jura et l’Yonne, il présente respectivement une valeur de 349,4 et 302,3. Dans un autre registre, la métropole dijonnaise figure parmi les plus touchées dans le département. Dans cette partie, l’indicateur de suivi se rapproche de plus en plus du seuil d’alerte. Entre le 25 et le 31 mars dernier, il atteignait les 245,2 cas. À titre de comparaison, on comptait sur 100 000 habitants : 186,8 personnes infectées entre le 19 et le 25 mars ; 239,8 nouvelles contaminations durant la période du 24 au 30 mars. Par rapport aux chiffres d’hospitalisations, on peut s’attendre à une hausse des remboursements de la complémentaire santé. En effet, la Côte-d’Or recensait au 2 avril 32 cas de réanimation pour 231 patients pris en charge, soit 4 de plus que la veille. Les contaminations au variant britannique s’accentuent Autre point important, aucun grand changement n’a été relevé du côté des variants sud-africain et brésilien. Le taux de présence cumulé y afférent est même à la baisse au cours de ces derniers jours. Il faut savoir qu’il était de 3,1 % au 28 mars dernier. À noter que ce chiffre représente une valeur moindre comparée à celle observée le 27 mars. Le 3 avril, il est descendu à 2,7 % après une légère hausse à 3,2 % la veille. En revanche, la progression du variant anglais se poursuit au sein de la collectivité. Le samedi 3 avril 2021, sa présence était de 79,9 % (contre 78,8 % le jour d’avant). Cela représente 1,5 point de moins que la moyenne comptabilisée au niveau national (81,4 %). Une situation à suivre, sachant que les cas positifs au variant affichaient un taux de 73,8 % au 28 mars dernier.