Olivier Véran s’est livré à une interview où il détaille la situation épidémiologique en France. Il a indiqué que la pandémie du covid-19 continue de perdre du terrain, avec des indicateurs en perpétuelle baisse. Néanmoins, il prévient que cette situation ne doit pas inciter à abandonner prématurément les gestes barrières. Début mai 2021, comme le notent des sites de mutuelle santé, la situation épidémiologique a commencé à s’améliorer dans l’Hexagone. Une situation qui a poussé le gouvernement à initier un déconfinement progressif à la mi-mai. Cette décision inquiétait de nombreux observateurs qui craignaient que cela ne casse la dynamique et entraine un rebond épidémique. Heureusement, les indicateurs liés à la pandémie ont continué de tendre vers le bas. Mais cette situation ne doit pas inciter à abandonner les gestes barrières, comme le prévient le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans une interview accordée à BFM TV. Ce dernier rajoute que les primovaccinés ne doivent penser qu’ils sont à l’abri d’une contamination. Les vaccinés ne sont pas à l’abri de la pandémie Récemment invité sur le plateau de BFM TV, Olivier Véran s’est exprimé sur la situation épidémiologique. Il a indiqué que la pandémie du covid-19 continuait de perdre du terrain en France et que la stratégie de déconfinement progressif couplée à une vaccination massive s’est avérée payante, puisque cela a freiné le rebond de l’épidémie. Le ministre de la Santé a détaillé que chaque semaine, la circulation du covid-19 diminue de l’ordre de 20 à 25 %. Pour autant, la pandémie ne pourra pas être totalement éradiquée avant l’automne prochain, et encore c’est dans le meilleur des scénarios. Cette estimation se base notamment sur le fait que les conditions climatiques de l’automne sont plus favorables à la non-propagation du virus. Quoi qu’il en soit, il convient de souligner que l’amélioration de la situation épidémiologique ne doit pas inciter à l’abolition des gestes barrières. Une mise en garde notamment destinée aux personnes n’ayant pas encore reçu de vaccins anti-covid. Mais les primovaccinés et même ceux qui ont reçu les deux doses vaccinales doivent également rester sur leur garde, car, comme le note le ministre de la Santé, les vaccins ne sont pleinement opérationnels que quelques jours après les deux injections. Attention au variant sud-africain Il n’est plus à redire, la situation épidémiologique en France est plutôt rassurante. Mais un rebond épidémique n’est pas exclu, compte tenu de l’apparition du variant sud-africain sur le sol français. En effet, 7 cas de contamination de cette mutation sont actuellement recensés dans l’Hexagone. Même si l’on ne dispose pas encore de données suffisantes sur le variant sud-africain, les premiers résultats révélés par des scientifiques britanniques suggèrent que cette mutation serait encore plus contagieuse que le variant britannique, alors que ce dernier était déjà réputé comme étant facilement transmissible. D’ailleurs au Royaume-Uni, la mutation sud-africaine du covid-19 a entrainé une hausse des cas journaliers de contaminations. Ces dernières semaines, cet indicateur affiche une hausse outre-Manche. Heureusement, les vaccins utilisés actuellement permettraient d’éviter de développer une forme sévère de la maladie. L’écrasante majorité des personnes hospitalisées n’ayant pas encore été vaccinées. À savoir toutefois que la propagation de ce variant menace la levée des restrictions sanitaires au Royaume-Uni, alors que le gouvernement britannique prévoyait un assouplissement des mesures le 21 juin prochain. Pour en revenir à l’Hexagone, avec l’apparition du variant sud-africain, la prudence reste donc de mise. Les autorités sanitaires françaises indiquent pour leur part, que les voyageurs des vols en provenance d’Afrique du Sud suivent depuis quelques semaines un protocole sanitaire strict. Ils doivent notamment s’isoler pendant une semaine et effectuer deux tests de dépistage le troisième et le septième jour.