Par rapport à la population générale, les soignants sont plus exposés au Covid-19. Dans son point épidémiologique datant du 12 octobre 2020, l’OMS a toutefois noté une baisse considérable du nombre de contaminations chez les agents de santé. Cette tendance positive est constatée alors que le coronavirus connaît une recrudescence partout dans le monde. Qu’est-ce qui l’explique ? Du 5 au 11 octobre 2020, environ 2,2 millions de personnes ont contracté le coronavirus dans le monde. C’est ce que l’OMS a révélé dans son bulletin épidémiologique publié le 12 octobre. L’institution note qu’il s’agit du nombre de cas hebdomadaires le plus élevé enregistré jusque-là. Sur cette période, les contaminations ont été particulièrement importantes aux États-Unis, au Brésil, en Inde, au Royaume-Uni et en France. Plus que jamais, la souscription d’une mutuelle santé est recommandée. En effet, en cas d’hospitalisation liée au Covid-19 (durant parfois plusieurs semaines), le reste à charge des patients peut atteindre des milliers d’euros s’ils ne disposent pas d’une couverture complémentaire. De nombreux défis pour les travailleurs de la santé L’OMS rappelle que le risque d’infection par le Covid-19 est plus grand pour les travailleurs sociaux et les agents de santé. En effet, ils sont amenés à entrer en contact avec des malades ou à s’en occuper. De manière plus globale, l’institution estime que le personnel soignant doit faire face à de nombreux défis, notamment : La réaffectation pour répondre à la crise sanitaire ; Le manque de main-d’œuvre ; La pénurie de matériel et de fournitures indispensables ; Le risque de contamination et de décès ; Les exigences en matière de quarantaine et d’auto-confinement ; L’obligation de prendre en charge les membres de la famille et les amis infectés ; Le burnout. Dans ce contexte, les soignants sont tenus d’être pluridisciplinaires. Ils doivent également être compétents, dotés des équipements nécessaires, protégés, formés et bien gérés. Ce n’est que de cette manière que les dépistages, le traitement des malades et le maintien des services sanitaires de base pourront être assurés. Pourquoi le nombre de cas chez les soignants a-t-il baissé ? Les données collectées dans diverses régions du globe indiquent que le taux d’infection est largement plus élevé chez les travailleurs de la santé comparativement à la population générale. L’OMS souligne que les soignants totalisent moins de 3 % des habitants dans la majorité des pays. Pourtant, ils représentent près de 14 % de l’ensemble des cas déclarés à l’agence de l’ONU. Pour certains territoires, ils constituent même plus d’un tiers des contaminations signalées. Néanmoins, le nombre d’infections chez le personnel soignant a reculé concrètement depuis le début de la pandémie. Dans nombre de pays, cette baisse s’explique sans doute par la disponibilité de plus d'équipements de protection individuelle. Elle peut aussi être due à une meilleure application des instructions visant à prévenir et à contrôler les infections. Une responsable technique au sein de l’OMS, Benedetta Allegranzi, ajoute que le phénomène résulte aussi vraisemblablement de meilleures compréhension et adhésion aux mesures de prévention. Important En font notamment partie le lavage de mains régulier, le port d’un masque médical, le respect de la distanciation physique.