Le promoteur français Vinci Immobilier s’est fixé pour défi d’atteindre zéro artificialisation nette des sols pour l’ensemble de ses programmes avant 2030. Pour y parvenir, il compte utiliser la végétalisation. Pour rappel, l’artificialisation des sols est l’une des causes majeures du réchauffement climatique et de l’érosion de la biodiversité. L’une des sources du changement climatique L’urbanisme et la construction de nouveaux logements en périphérie entraînent l’artificialisation des sols. Pourtant, ce phénomène est connu pour être l’une des principales causes de bouleversements climatiques et de l’érosion de la biodiversité. Selon Olivier de la Roussière, président du comité exécutif de Vinci Immobilier lors de son interview accordée à l’AFP, Le groupe a pour objectif d’être le pionner du zéro artificialisation nette en 2030 même si la loi Climat et résilience ne l’exige d’elle qu’en 2050. Olivier de la Roussière Ainsi, Vinci Immobilier a décidé de prendre une longueur d’avance d’une vingtaine d’années. Vous comptez financer l’achat de votre future résidence principale via crédit ? Sachez que l’utilisation d’un comparateur assurance habitation est le meilleur moyen pour trouver une offre adapté à vos besoins et votre profil. Optimiser la végétalisation et réduire l’artificialisation brute Important Au lieu de s’imposer une limite d’artificialisation brute, le groupe Vinci Immobilier préfère contrebalancer avec la végétalisation de l’équivalent des zones prises sur les espaces naturels en ville. L’artificialisation et la désartificialisation seront estimées en fonction des critères imposés par l’entreprise. D’après les statistiques de la Cour des comptes, près de 600 000 ha de terres ont été soumis à l’artificialisation à cause de l’extension urbaine et de la multiplication des nombreuses infrastructures en France. Une démarche gouvernementale à respecter Selon la Cour des comptes, la loi Climat et résilience de 2021 a prévu d’autres restrictions à l’artificialisation des sols permettant de combler l’équivalent d’un département en espaces naturels tous les dix ans, ce qui ne reste pas sans impacts sur l’environnement et les paysages. D’après les estimations de Vinci Immobilier, l’artificialisation nette dont le groupe est à l’origine est évaluée à 8 hectares. D’ici 2050, il projette de dédier plus de 50 % de son chiffre d’affaires au recyclage urbain, dont celui de l’ancien Stade du Ray à Nice qui a été transformé en éco-quartier.