Immostat a récemment fait part d’un rapport traitant le sujet sur l’évolution du marché de l’immobilier commercial en Île-de-France pour la période d’exercice de 2021. Le baromètre permettant de découvrir qu’après le ralentissement enregistré en 2020, le système a bien fait de retrouver son dynamisme en affichant des résultats plus qu’encourageants. En 2021, force est de constater que les nouvelles souscriptions à une assurance habitation ont eu tendance à progresser significativement en Île-de-France en ce qui concerne l’immobilier commercial. Et ce n’était pas le fruit du hasard selon les analystes observant dans la région une reprise de dynamisme pour ce type de marché des logements sur cette période. Immostat en donne la preuve dans son baromètre publié récemment en faisant état d’une croissance à deux chiffres de la demande placée de bureaux par rapport en 2020. De quoi permettre à cette saison de surpasser les prévisions en apportant dans son sillage certains changements remarqués notamment au niveau du choix de l’emplacement. Le système a retrouvé son dynamisme d’avant-crise Après la période de ralentissement constaté en 2020, les analystes s’attendaient à un retour progressif du dynamisme du marché francilien de l’immobilier commercial en 2021. Ces experts tablaient ainsi sur une demande placée de bureaux estimée à 1,7 million de m² pour toute la saison. Une prévision d’ores et déjà positive sauf que les bilans ont fait mieux selon les chiffres d’Immostat mettant en exergue une croissance significative de 32% par rapport à la saison précédente pour s’établir à 1 853 400 m². Soit, 153 400 m² de plus que la prouesse attendue selon Christelle Bastard, directrice de la recherche de Cushman & Wakefield indiquant que ce seuil pourrait être largement dépassé en faisant remarquer que : Beaucoup de deals de fin d’année ne sont traditionnellement pas encore comptabilisés. Christelle Bastard Ainsi, le secteur est en phase de retrouver son dynamisme d’avant-crise selon Olivier Taupin, directeur France des activités Transactions Bureaux et Logistiques de ce cabinet ajoutant que : Un certain nombre de secteurs sont de nouveau proches de leur moyenne de 5 ans précédant 2020, notamment Paris QCA (420 000 m²) et Paris Centre (340 000 m²). Christelle Bastard Un penchant pour les emplacements centraux Avec cet accroissement à 32%, 2021 a certes enregistré une excellente performance par rapport en 2020. Et d’après ce baromètre, cette prouesse a été principalement portée par les valeurs locatives situées dans les emplacements centraux avec Paris en tête de liste comme l’a mentionné plus haut Olivier Taupin mettant en exergue Paris Centre et Paris QCA. Et ces zones n’étaient pas les seules puisque d’autres sont aussi de la partie en faisant allusion à : La Défense dépassant les 200 000 m², malgré un taux de vacances passé de 6% fin 2019 à 13,5% fin 2021 ; La première couronne hors Croissant Ouest affichant son deuxième meilleur trimestre historique depuis celui de 2019, avec 118 000 m2 placés. À ce spécialiste d’expliquer concernant ce dernier point : La première couronne Nord a connu un vrai développement avec d’importantes transactions facilitées par les développements de la ligne 14 et une offre d’immeubles neufs qui démontrent une capacité de ce marché à garder ses locataires. Christelle Bastard Et d’ajouter : À contrario, la boucle Sud souffre d’un manque d’immeubles neufs. La première couronne Sud, notamment la Porte d’Orléans, a été un peu en retrait et devra être surveillée avec les nouvelles livraisons. Christelle Bastard Soit, autant d’indicateurs permettant à cet expert de dire que : Cela confirme que les utilisateurs sont, comme les investisseurs, beaucoup plus sensibles à l’emplacement. Christelle Bastard