Selon le dernier baromètre LPI-SeLoger, les prix de l’immobilier ancien ont bondi de +3 % au premier trimestre 2022 par rapport au dernier trimestre 2021. Cette augmentation a été observée dans 93 % des grandes villes françaises et dans 30 % de ces agglomérations, la hausse a été supérieure à +10 %. Ralentissement de l’activité du marché immobilier La poussée inflationniste et la crise en Ukraine aggravent l’incertitude sur l’avenir et les inquiétudes sur le pouvoir d’achat. Important Le baromètre a révélé un ralentissement des activités du marché en février 2022. En effet, après avoir régressé de -5,7 % en janvier, le nombre des transactions a encore baissé de -9 % en février. Outre cela, le resserrement des conditions de crédit imposé par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) rend l’accès au financement plus difficile pour un grand nombre de porteurs de projet immobilier. Seuls ceux qui présentent des apports personnels conséquents peuvent obtenir des accords de prêt auprès des banques. La demande a ainsi faibli et le nombre des transactions finalisées au cours du premier trimestre 2022 a reculé de -13,4 % comparé à l’année dernière sur la même période. À titre de rappel, la souscription d’une assurance habitation est obligatoire pour ceux qui viennent de faire l’acquisition d’un nouveau logement. À l’aide d’un comparateur en ligne, l’accès aux offres les plus avantageuses se fait en seulement quelques clics. La hausse des prix reste modérée dans la plupart des villes Même si la tendance haussière se poursuit, l’augmentation des prix des appartements dans l’ancien reste modérée dans la plupart des villes. Néanmoins, la hausse oscille autour de 10 % dans quelques grandes métropoles, comme Grenoble (+10,6 %) et Lille (+9,4 %). À Paris, les prix ont grimpé de +7,8 % et de +8 % à Reims. En revanche, à Lyon, la progression s’est limitée à +1 %, et à +1,9 % à Bordeaux. À noter qu’il s’agit de l’évolution du prix au mètre carré signé. Dans l’ensemble, le prix moyen des appartements dans l’ancien s’établit à 3 994 euros/m² au cours des trois premiers mois de cette année. Celui des maisons s’élève à 2 730 euros/m².