Pour beaucoup, la souscription à une assurance MRH se présente comme étant la garantie idéale pour espérer se faire rembourser en cas de sinistre affectant le logement ou de dégâts causé à autrui. Seulement, peu nombreux sont ceux qui savent que les contrats liés à ce type de couverture représentent des vices cachés qui peuvent impacter négativement le niveau de remboursement. En souscrivant à un contrat d’assurance destiné à couvrir leur habitation, beaucoup de ménages pensent être à l’abri des sinistres pouvant détériorer leur bien comme l’incendie, les dommages électriques, le vol, l’intempérie ou autres. À travers l’assurance multirisque habitation (MRH), ils sont également persuadés qu’ils peuvent se décharger des compensations financières en cas de dommages matériels ou corporels causés à une tierce personne. Et il faut dire que ces garanties sont effectivement conçues pour servir ces desseins. Cependant, il arrive parfois qu’elles déçoivent l’assuré. Soit, une situation plutôt fréquente si l’on croit différents experts du domaine qui pointent principalement du doigt des lacunes au niveau de la compréhension du contrat. L’incompréhension du contrat pointé du doigt Pour les assurés, l’incompréhension est l’une des principales sources de déception lorsqu’ils souscrivent à une couverture d’assurance en général. Et l’assurance MRH ne déroge pas à cette règle. À Christophe Triquet, un expert dans le domaine, d’ajouter : De manière générale, il y a une grande incompréhension sur les assurances et notamment l’assurance habitation. Rares sont les assurés à savoir précisément ce qu’intègre leur contrat. Christophe Triquet Et il faut dire que les assureurs ne leur facilitent pas la tâche en proposant des clauses et des conditions que la majorité a du mal à assimiler même après moult lectures, pour ensuite se retrouver face à des surprises quelque peu désagréables en cas de sinistre. Le fait est qu’ils sont bien nombreux à se contenter des couvertures superficielles proposées. À savoir : La responsabilité civile ; L’incendie ; Les dégâts des eaux (fuites, infiltrations et gel) ; Les actes terroristes ; Les événements climatiques violents (vents à plus de 100 km/heure, neige ou grêle) et les catastrophes naturelles et technologiques ; Le cambriolage. Seulement, la portée de ces garanties est limitée en fonction du niveau de couverture et de l’établissement en notant que beaucoup d’entre elles sont facultatives et payantes. D’où l’importance de bien choisir la formule ou l’extension de garantie que l’établissement aura à proposer lors de l’inscription. À noter que même si un sinistre est mentionné dans le contrat, la garantie peut n’être d’aucune utilité face aux fameuses exclusions de couverture que le client a omis de lire ou semble n’avoir pas compris. Pareille situation en cas de : Dépassement des franchises et des plafonds d’indemnisation ; Manque de précision concernant l’habitation et les dépendances ; Insuffisance de précision concernant les objets de valeur ; Les surprises les plus courantes En souscrivant à une assurance habitation, un assuré s’attend certainement à se faire systématiquement rembourser en cas de sinistre ou se décharger des compensations financières dans d’autres circonstances incluant une tierce personne. C’est du moins, ce qu’il croit jusqu’au jour où il se voit faire face à une déception liée à l’incompréhension de son contrat. Dans ce sens, l’on peut citer les surprises les plus courantes comme pour le cas du cambriolage qui peut faire objet d’exclusion de couverture pour différentes raisons si l’on croit Christophe Triquet qui a expliqué la situation en ces termes : Les assureurs conditionnent le plus souvent la prise en charge du vol et de sa tentative à l’installation d’une serrure à 3 ou 4 points, de volets roulants ou encore d’une alarme. De même, sans acte d’effraction, si le voleur procède par filouterie, usurpe l’identité de quelqu’un ou utilise un passe-partout, les compagnies n’indemnisent pas toujours les victimes. Christophe Triquet Ce serait bien le cas si le propriétaire déserte les lieux sur une période prolongée de 30 à 90 jours. Cela incitera les assureurs à recourir à la fameuse clause d’inhabitation conduisant à une suppression ou à une baisse de l’indemnisation. S’ajoutant à cela, l’on peut également citer un autre cas comme celui des dégâts des eaux qui ne peut être couvert à partir d’une troisième ou quatrième inondation. Tout cela, parce que ce sinistre fait l’objet d’une restriction. Soit, une situation qui se manifeste le plus souvent pour les formules basiques ou économiques. Pour les bris de glace, les parois éligibles sont à craindre tandis que les dégâts liés aux appareils électroménagers ne sont remboursés que lorsque l’incident est causé par la foudre.