Depuis leur lancement, les coronapistes ont fait évoluer les habitudes dans les grandes villes européennes. Pour respecter les règles de distanciation sociale, bon nombre de citadins se sont mis au vélo. Toutefois, ces aménagements éphémères doivent seulement servir pour la crise. Les questions se posent sur la possibilité de les maintenir. Pour désencombrer les transports publics, les métropoles européennes ont aménagé des « coronapistes ». Ces voies cyclables temporaires permettent aux usagers de la route de se déplacer en toute sécurité malgré la pandémie. Cet engouement pour le vélo ne risque pas de changer de sitôt avec la troisième vague de contamination. Sur le long terme, les habitués de deux-roues bénéficieront des avantages de ce mode de déplacement. Et pour cause, la pratique du vélo est un sport à part entière. Elle contribuera donc à l’amélioration des conditions de santé des cyclistes. Il ne reste plus qu’à convaincre les automobilistes des bienfaits de ces installations. Un budget réduit pour les coronapistes En matière d’infrastructures routières, les budgets sont généralement assez conséquents. À ne citer que le coût d’aménagement d’une piste cyclable estimé à 250 000 euros le kilomètre. Mais durant les deux premières phases de confinement, les rues ont été désertes. Cela a permis de mettre en place des limitations provisoires pour les coronapistes. La ville de Berlin par exemple n’a débloqué que 9 500 euros pour un kilomètre de voie cyclable spéciale covid-19. Partout en Europe, les coronapistes se développent. Elles contribuent à la promotion de l’utilisation de ce véhicule écologique. Pour un usage plus responsable des deux-roues, il convient cependant de consulter au préalable un comparateur assurance vélo. Cet outil est disponible gratuitement et sans engagement sur les sites web spécialisés. Il permet d’obtenir des devis personnalisés et fiables. ImportantSi les pistes cyclables spécial coronavirus se maintiennent, les effets sur la santé seront très rentables. On parle de 2,2 à 6,9 milliards de dollars de bénéfices. Parmi les villes qui ont adhéré à la tendance, Paris a ajouté 50 km de pistes cyclables. Le Covid-19 n’explique pas à lui seul l’engouement pour le vélo La crise sanitaire liée au coronavirus a apporté de nombreuses modifications. Parmi les plus importantes figurent les coronapistes qui ont fait évoluer les habitudes des citadins. Ce sujet a fait l’objet d’une étude parue récemment dans PNAS, la revue de l’Académie américaine des sciences. Cette recherche s’est intéressée à 106 villes européennes. Là où il a fallu augmenter d’au moins 11,5 km la longueur des pistes cyclables provisoires. À ce jour, les communes hésitent à les rendre durables. En même temps, l’intérêt pour les vélos a augmenté de 11 à 48 % grâce à la présence des coronapistes. Et même si la météo n’a pas été très favorable, les cyclistes ont continué à délaisser les transports publics. Toutefois, pour Sebastian Kraus et Nicholas Kochet, auteurs de l’étude, le récent engouement pour le vélo a d’autres explications : Les perturbations majeures des transports publics, telles que les grèves, poussent les gens à reconsidérer leurs habitudes et la mise en place d’infrastructures dédiées a été identifiée comme un moyen important d’augmenter le cyclisme. Nicholas Kochet