La révolution électrique d’Uber commence par le bannissement du diesel. Du moins, pour sa flotte automobile en France qui devrait se résoudre à s’en séparer définitivement à partir de 2024 pour donner plus de chance à des modèles plus soucieux de l’environnement. C’est la nouvelle récemment annoncée par ce spécialiste de VTC mettant sur pied une stratégie qui devrait l’aider à y parvenir. Que ce soit à travers un comparateur assurance auto, les réseaux sociaux, le marché automobile ou les politiques gouvernementales, l’on constate que ces dernières années, la tendance est à la baisse en ce qui concerne la côte des véhicules carburés au diesel. Un penchant qui ne fera que se renforcer maintenant qu’Uber a décidé de l’expulser progressivement de sa flotte de VTC tricolore pour l’en faire sortir définitivement en 2024. Son objectif, faire de ce choix un levier lui permettant de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air dans l’Hexagone en basculant sur des modèles moins polluants essentiellement composés de voitures électriques qui devraient représenter plus de la moitié de son parc. Le diesel doit céder sa place à des modèles moins polluants Le diesel doit céder sa place à des modèles moins polluants. C’est la décision récemment prise par Uber qui entend procéder à une révolution électrique en précisant que : Pour le groupe, l’urgence est de sortir du diesel, et de proposer pas moins de 50 % de véhicules électriques dès 2025 en France. Sa stratégie, faire sortir progressivement les véhicules roulant au gazole de sa flotte automobile tricolore selon un calendrier spécifique prévoyant qu’à partir de : 2021, les nouveaux véhicules diesel neufs ne pourront plus être enregistrés sur l’application Uber ; 2022, aucune voiture diesel ne pourra être enregistré, qu’il soit neuf ou d’occasion ; 2024, tous les véhicules diesel seront bannis. Ainsi, les chauffeurs n’ont plus de choix que de suivre le courant s’ils veulent continuer à collaborer avec la société qui a cependant souligné que durant cette période de transition, 75 millions d’euros seront mis en leur disposition pour les aider à franchir le pas. Pour leur faciliter encore plus la tâche, cette entreprise californienne a en outre fait savoir qu’un accord de partenariat avec un constructeur automobile a été effectué dans le but de permettre à ses collaborateurs d’accéder facilement aux véhicules électriques. Et puisqu’il s’agit d’une alliance avec Renault & Nissan, ces derniers auront à choisir entre la Renault Zoe ou le Nissan Leaf. Uber veut contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air Avec le confinement, nous avons eu un aperçu de ce que pourrait être la vie avec moins de trafic et un air plus pur. C’est de cette manière que Laureline Serieys, General Manager d’Uber en France a expliqué le choix de son entreprise à se lancer dans la révolution électrique dont le but principal est d’apporter sa contribution dans l’amélioration de la qualité de l’air dans l’Hexagone en soulignant que : Nous nous engageons résolument pour permettre à nos clients de se déplacer avec un minimum d’impact sur l’environnement. Et comme susmentionnée, l’enseigne entend y parvenir en commençant par l’élimination du diesel de sa flotte tout en se fixant d’autres objectifs comme : La réduction de l’usage de la voiture individuelle ; L’accélération de la transition énergétique vers la mobilité verte. Ce, en précisant qu’à travers cette décision : Nous espérons que les autres acteurs du secteur VTC, mais aussi les entreprises de taxis et de livraison s’en inspireront afin que la pollution de l’air diminue rapidement.