Dans l’Hexagone, Paris est en tête de liste des villes à prendre à cœur la lutte contre la pollution de l’air. Dans ce sens, les dirigeants ont prévu d’interdire l’entrée des voitures thermiques dans la capitale en commençant par le diesel dont la sortie est pour 2024. Une situation qui a incité les habitants à orienter davantage leur choix pour l’électrique et l’hybride. Parisiens et habitants de la petite couronne se préparent pour la prochaine sortie du diesel de la capitale. Pour le dire, il suffit de se référer à la tendance changeante du marché de l’automobile qui s’est fait remarquer ces dix dernières années. Celle qui met en exergue la montée en force des modèles écologiques à l’instar de l’électrique et de l’hybride qui ont effectué un bond considérable et parvenir à dominer le système. Et d’après les constats, les interdictions d’entrée des voitures thermiques à Paris y seraient pour beaucoup. Toutefois, il faut préciser que ce choix s’explique également à travers différentes raisons. L’interdiction d’entrée à Paris comme élément déclencheur Avant de souscrire à une couverture, les Français ont pris l’habitude de venir sur un site comparateur assurance auto pour faire jouer la concurrence et bénéficier du meilleur service à un prix abordable. Et dans ce domaine, les Parisiens et les habitants de la petite couronne ne font pas figure d’exceptions. Ces derniers auraient même adopté une nouvelle pratique depuis que Paris a décidé d’interdire l’entrée des voitures les plus polluantes sur son territoire en commençant par le diesel en 2024 et l’ensemble des thermiques pour 2030. Ainsi, avant d’acquérir un véhicule, la coutume est désormais de demander aux concessionnaires si le modèle choisi peut faire l’objet d’interdiction. À un gérant d’une concession auto à Malakoff d’ajouter : J’estime qu’avant d’acheter une voiture neuve, 30% à 40% de ses clients se demandent surtout… s’ils vont pouvoir l’utiliser dans Paris ! Les consommateurs préfèrent ainsi orienter leur choix vers l’électrique et l’hybride pour permettre à ces derniers de dominer le marché après une décennie d’ascension. Résultat, leur part est passée de 1% en 2010 à 15,1% dix ans plus tard si celle du diesel a chuté pour se retrouver à 8,9%, alors qu’elle trônait à 44,8%. Une situation qui a permis au président du Conseil national des professions de l’automobile en Île-de-France de dire que : À terme, tous les véhicules légers seront hybrides ou électriques. D’autres éléments sont également tenus en compte L’interdiction d’entrée à Paris des modèles thermiques est certes la raison principale à la source de ce changement de tendance mettant à mal la part du diesel sur le marché automobile de Paris et de la petite couronne à l’exception de Seine–Saint-Denis. Mais d’après les constats, d’autres éléments sont également tenus en compte pour engendrer une telle évolution. À commencer par le budget carburant qui diminue à vue d’œil si l’on croit le propriétaire d’un véhicule électrique qui n’a pas hésité à montrer son enthousiasme en s’exprimant en ces termes : Ma femme travaille à 3 km de la maison, avant, le budget carburant représentait 100 euros par mois, maintenant c’est environ 3 euros ! Ce quadragénaire a également mentionné la facilité avec laquelle l’entretien s’effectue en faisant valoir que : En deux ans, je n’ai eu à qu’un filtre à air à changer ! Quant aux problèmes liés à l’autonomie, ils n’auront bientôt plus de raison d’être. Tout simplement parce que la région a prévu de tripler le nombre de bornes de recharge sur son territoire et que de leur côté, les particuliers ont également appris à en installer dans leur garage. Ainsi, le prix à l’acquisition demeure l’obstacle majeur au développement des véhicules propres. C’est du moins ce qu’a laissé entendre un usager qui a pris en exemple la valeur de sa voiture : Il faut tout de même compter sur un coût de 25 900 euros pour une Zoé de milieu de gamme, à quoi il faut ajouter la location de la batterie pour quelques dizaines d’euros par mois, selon l’utilisation.