Dans le cadre de la transition énergétique destinée à lutter contre le réchauffement climatique, l’hydrogène figure parmi les solutions adoptées par les constructeurs automobiles pour réduire le taux de CO2 émis par les véhicules produits par leurs usines. N’empêche que dernièrement, ils sont de plus en plus nombreux à abandonner cette voie jugée trop coûteuse pour leur finance. Très peu polluants, niveau d’autonomie élevé, temps de réapprovisionnement court… les véhicules à l’hydrogène (pile combustible) se révèlent comme la meilleure solution à la réduction du niveau de gaz polluant l’atmosphère. Et à travers les services d’un comparateur assurance auto, il est aussi facile de découvrir que les primes liées à ces modèles sont des plus compétitives. Tout cela pour dire que cette technologie dispose des atouts nécessaires pour séduire à la fois les constructeurs et les automobilistes. Pourtant, force est de constater qu’elle perd la cote auprès de ces derniers qui y trouvent une faille majeure, le coût exorbitant de la production et à l’achat. Résultat, les fabricants sont désormais bien nombreux à abandonner le développement de l’hydrogène que même Mercedes qui y a consacré ses efforts depuis trois décennies a décidé d’arrêter. Du moins, en ce qui concerne les voitures légères. Les constructeurs abandonnent le navire Les voitures à pile à combustible ont longtemps été présentées comme une réponse à la réduction des émissions et des polluants, car elles n'émettent que de la vapeur d'eau. Elles ont une longue autonomie et un temps de réapprovisionnement court, semblable à un véhicule à moteur à combustion. C’est de cette manière que le site spécialisé Automotive News décrit les différents atouts des véhicules roulant à l’hydrogène. Ce qui devrait encourager les constructeurs à redoubler d’efforts dans le développement de cette technologie, sauf que ce n’est malheureusement pas le cas. Pour le dire, il suffit de constater le fait que la majorité d’entre eux ont décidé d’abandonner le navire comme pour le cas de Honda, de Renault-Nissan, de Daimler et de Ford ou encore de Volkswagen qui a récemment fait valoir que : Tout parle en faveur de la batterie, et pratiquement rien ne parle en faveur de l'hydrogène. Le plus inquiétant, c’est que Mercedes-Benz, le grand pionnier du domaine, a aussi décidé de lâcher du lest en se détachant du SUV GLC F-Cell, son unique modèle à l’hydrogène en précisant cependant que : Nous aurons toujours la possibilité de revenir à tout moment s'il y a un marché et une nécessité. Ainsi, les efforts de cette enseigne britannique sont désormais concentrés sur le segment des poids lourds qui conviennent au mieux aux piles combustibles. Pour y parvenir, cette entreprise filiale du groupe Daimler a signé un contrat de partenariat avec Volvo. Le coût de la production comme obstacle principal Pour les constructeurs automobiles, la décision d’abandonner le développement des voitures à pile combustible n’est pas le fruit du hasard d’autant que l’hydrogène est jugé comme étant la meilleure réponse à la transition énergétique destinée à réduire le taux d’émission de CO2. C’est d’ailleurs l’une des raisons incitant Markus Schäfer à dire que : Les principes techniques des piles combustibles fonctionnent très bien. Markus Schäfer Pour expliquer ce gel de la part des différents acteurs du domaine, ce directeur des recherches de chez Daimler a ainsi tenu à faire savoir que : C'est juste un problème de coût. Ces véhicules sont au moins deux fois plus chers à construire qu'un équivalent à batterie. Par conséquent, les prix de vente, lorsqu'ils sont annoncés, ne reflètent pas ce coût. Martin Daum Un point de vue qui est d’ailleurs partagé par Martin Daum qui a souligné que Mercedes n’est pas au bout de ses peines en choisissant de poursuivre la production de poids lourds à l’hydrogène. À ce PDG de Daimler Trucks de préciser : Les 200 millions d'euros devant être investis par les deux sociétés dans ce projet ne suffiront certainement pas pour mettre la technologie en production. Martin Daum