Une nouvelle opportunité d’affaires se présente pour l’entreprise multinationale Fiat Chrysler pour graver les échelons et accomplir ses projets de fusion afin de devenir une plus grande entreprise auto. Cependant, une tension règne encore lors des négociations, surtout au niveau de l’état italien. La démarche de fusion avance peu à peu et les deux parties essaient de trouver un terrain d’entente. Bien que la pandémie prenne fin peu à peu, elle n’en a pas moins laissé des dégâts considérables au niveau financier surtout chez les grandes entreprises internationales. Pour pallier cela et redresser la balance économique, le gouvernement italien a mis en place une ligne de crédit pour soutenir les finances fragilisées de ces entreprises. Chaque compagnie essaie, en effet, au mieux de tenir sa tête hors de l’eau. La pandémie ayant gelé toute activité par le chômage partiel. Et les projets devant être poursuivis, les entreprises sont prises de court. Fiat Chrysler personnellement, tente de négocier un prolongement de son crédit en ayant recours à la garantie offerte par l’État. Cela, pour éviter l’annulation de ses projets et, de ce fait, une éventuelle perte. À savoir également, l’État incite actuellement les assureurs au remboursement des cotisations d’assurance auto vu que beaucoup de véhicules n’ont pas bougé depuis le confinement. D’autant plus que les familles sont dans la précarité. Un financement renoué à des conditions Éviter la faillite, tel devient le maître-mot des entreprises. Tout en reprenant peu à peu leurs activités, elles demandent l’appui de L’État. Un prolongement des crédits reste le meilleur moyen de rester debout. Fiat Chrysler fait d’ailleurs partie de ces enseignes en détresse. Un accord conclu avec les pouvoirs publics italiens lui permet de poursuivre sa fusion avec PSA, mais aussi de redresser ses chiffres. Important Elle bénéficiera de 6,3 milliards d’euros pour ce faire. Cette aide financière étant d’une grande ampleur, elle doit être réalisée par plusieurs acteurs, dont la banque Intesa San Paolo, le ministère italien des Finances et la Sace qui est une agence italienne de crédit à l’importation à même de le cautionner. À noter cependant, cette proposition n’est valide qu’au niveau national, n’impliquant que quelque 16 usines de la marque éparpillées sur le territoire hexagonal et 56 000salariés. Une condition posée par l’État afin que celui-ci puisse aussi en tirer profit. Ambition de fusion avec PSA, mais contraintes à l’horizon Étant une opportunité non négligeable pour lancer l’économie du pays, et garantir une place parmi le carré des entreprises automobiles, la fusion de Fiat et PSA est approuvée à 100% par le ministère des Finances. Mais un problème subsiste, car la direction de l’entreprise fusionnée reste floue, une partie des actionnaires n’ayant qu’un infime pourcentage des actions réclame un versement de dividendes qui n’arrange point pour autant la contrepartie. Par ailleurs, malgré la crise financière causée par le virus, les dégâts économiques de chaque partie sont d’autant encore inconnus et les analystes veulent y remédier en effectuant tout d’abord une étude approfondie pour trouver un terrain d’entente pour une offre jugeant égale pour les deux parties. Important Cependant, à part le fait de ne pas pouvoir utiliser l’aide financière demandée à l’échelle internationale, toute entreprise réclamant cette ligne de crédit venant de l’État ne peut verser de dividendes à leurs actionnaires. Fiat est la seule exception à la clause, rien ne la retient de verser la sienne s’élevant à 5 milliards d’euros, dans le cadre de la fusion. Cela sûrement parce que contrairement aux autres demandes de redressement, Fiat possède 18 milliards d’euros de liquidité et empoche de surcroît 6,5 milliards de la ligne de crédits. Sans oublier une autre ligne qui, si elle le souhaite, lui fournira 3,5 milliards en plus. Il est évident que l’État tente au mieux d’épauler les entreprises, qui constituent ses poumons en termes d’économie. Mais cette aide nécessite cependant une étude approfondie, certaines entreprises étant plus susceptibles de s’en sortir sans les crédits, plus que d’autres mêmes.