Dans le secteur assurantiel français, la couverture automobile est l’un des segments à connaître une croissance continue depuis des années en matière de prime. Et la situation aurait tendance à se perpétuer si l’on croit les spécialistes du domaine que pour éviter d’en payer le prix fort, les conducteurs ont tout intérêt à redoubler de vigilance. Pour les automobilistes, la souscription à une couverture d’assurance est un élément tout aussi important que de posséder une voiture même si cet élément représente une source de dépense non négligeable dans leur budget notamment depuis 2015 où la tendance est à la hausse pour les primes. Et il faut dire qu’ils ne sont pas au bout de leurs surprises puisque les acteurs du domaine ont d’ores et déjà fait savoir qu’une nouvelle augmentation est attendue pour la période d’exercice de 2020. Ainsi, pour éviter d’y laisser trop d’argent, les concernés ont désormais intérêt à mieux choisir leur contrat et à mieux soigner leur profil, les deux éléments majeurs qui déterminent le montant final de leur facture. Une sélection minutieuse des contrats est de mise Grâce à l’avènement des outils digitaux, les Français ont plus de chance de découvrir les meilleures couvertures rien qu’en effectuant une simulation sur un site comparateur assurance auto. Et avec la hausse des primes de 1 à 2% attendue pour la saison 2020, tout indique qu’il est désormais plus que nécessaire de recourir aux services de ce genre de plateforme d’autant que Stanislas di Vittorio, un expert du domaine a tenu à faire savoir que : « Pour des garanties similaires, on constate des écarts de prix allant parfois de 1 à 3 ». Stanislas di Vittorio Ainsi, il est inutile de dire qu’une sélection minutieuse des devis de contrat est de mise auprès de différentes compagnies pour bénéficier des offres les plus pertinentes, même si ce spécialiste a souligné que : « Il n’y a pas d’assureur globalement moins cher ». Stanislas di Vittorio Aussi, il faut préciser qu’il serait plus avisé de procéder à ce type d’évaluation chaque année ou tous les deux à trois ans dans le but d’éviter de supporter les conséquences des hausses des cotisations qui ont tendance à survenir annuellement depuis 2015 pour afficher une croissance moyenne de 30 euros. À noter également que cette procédure permet de profiter d’une grille tarifaire plus accommodante notamment pour les profils les plus prudents et à la fois propriétaires de véhicules plus anciens. Le profil de l’assuré joue un rôle majeur En France comme dans de nombreux pays, le profil de l’assuré joue un rôle majeur dans le calcul des primes. Et à moins de répondre au critère idéal aux yeux des assureurs, les automobilistes pourront s’attendre à voir le montant de leur cotisation varier du plus simple au triple. À Stanislas di Vittorio de décrire le statut parfait en expliquant que : « D’un point de vue statistique, il faut avoir 50 ans, des enfants, vivre dans un coin tranquille et être fonctionnaire ». Stanislas di Vittorio Mais puisque tout le monde n’a pas la chance d’y répondre, les compagnies ont mis sur pieds des algorithmes permettant d’évaluer le risque potentiel que représente le client qui doit comprendre que de nombreux éléments peuvent jouer en sa défaveur. Entre autres : Le nombre d’accidents à son actif ; La jeunesse en sachant que les jeunes sont plus enclins à l’imprudence au volant ; Le modèle du véhicule et son ancienneté en notant que les sportives et les citadines sont plus pénalisées que les berlines ; Le stationnement dans la rue ; Un kilométrage élevé sur le tableau de bord.