De plus en plus d’États souhaitent interdire la circulation de voitures thermiques sur leur territoire. En septembre dernier, la Californie a fait part de sa volonté de prohiber la commercialisation de véhicules essence ou diesel neufs en 2035. Récemment, Boris Johnson, le Premier ministre britannique, a avancé l’application de la même mesure à 2030 en Grande-Bretagne. Dans 10 ans, tous les automobilistes britanniques devront rouler en voiture électrique. C’est l’objectif que s’est fixé le gouvernement du pays. Avec un tel changement, la souscription de couvertures pour ce type de véhicule et la consultation de comparateur assurance auto pour trouver l’offre idéale augmenteront certainement. En février dernier, le Premier ministre britannique avait déjà avancé à 2035 (soit de 5 ans) l’entrée en vigueur de l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs. Dorénavant, seule la commercialisation d’hybrides sera permise jusqu’à cette échéance. Ces dispositions s’inscrivent dans le cadre d’un plan de révolution industrielle visant à assurer un avenir plus vert. L’énergie verte pour réduire les disparités régionales et estomper les effets de la pandémie de Covid-19 Selon Greenpeace, l'interdiction des véhicules thermiques par la Grande-Bretagne marque un tournant historique dans la lutte contre le dérèglement climatique. En octobre 2020, Boris Johnson s’est aussi engagé à ce que le Royaume-Uni devienne le leader mondial de l’éolien offshore. Concrètement, le pays devra être en mesure d’approvisionner en énergie l’ensemble des ménages britanniques en multipliant par quatre sa production d’ici 2030, la portant ainsi à 40 gigawatts. Via ce programme, le Premier ministre britannique entend atténuer les inégalités entre les régions. Il espère aussi qu’il permettra de faire disparaître partiellement les dégâts économiques provoqués par la crise sanitaire. Comme l’a expliqué le dirigeant : Notre révolution industrielle verte sera alimentée par des éoliennes en Écosse et dans le Nord-Est, propulsée par des véhicules électriques fabriqués dans les Midlands et elle progressera grâce aux dernières technologies développées au Pays de Galles. Détails concernant le plan britannique Le plan de révolution verte de Boris Johnson est articulé autour de 10 points dont : La promotion de la mobilité électrique ; Le développement de l’éolien offshore ; La reforestation de milliers d'hectares de terrains ; La capture et le stockage du gaz carbonique ; Le chauffage des logements à l’hydrogène ; La promotion de l’énergie nucléaire. Greenpeace déplore toutefois le fait que le dirigeant demeure fixé sur les solutions spéculatives telles que l’hydrogène et le nucléaire, issus d’énergies fossiles. En tout cas, ces diverses mesures sont censées permettre au Royaume-Uni d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. 12 milliards de livres (13,4 milliards d'euros) seront investis pour les mettre en œuvre, dont 1,3 milliard dans l’accélération de l’installation de bornes de recharge destinées aux véhicules électriques. Le plan britannique vise aussi à accélérer le développement d’une filière verte susceptible de générer et de soutenir de nombreux emplois (jusqu’à 250 000).