Le marché français de l’immobilier ancien est particulièrement dynamique. Les chiffres publiés par un réseau d’agences immobilières montrent un taux de croissance annuelle de 1,5 % du volume de ventes réalisées au troisième trimestre 2018. Les prix des biens ont également augmenté de plus de 2,5 % d’une année à l’autre. Volume de ventes record sur le marché de l’ancien Important Selon les données tirées de cette étude, le nombre de transactions concernant des biens anciens s’est élevé à un niveau record entre début juillet et fin septembre 2018. Par rapport au troisième trimestre 2017, période durant laquelle cet indicateur avait déjà atteint un pic historique, la hausse atteint 1,3 %. Le mouvement haussier concerne aussi les prix moyens, du mètre carré et des acquisitions, qui dépassent 2 500 euros et 209 000 euros respectivement. Pourtant, les logements achetés sont moins spacieux, puisqu’en un an, leur superficie moyenne est tombée sous la barre des 86 m². Évolutions contrastées selon les régions La capitale prend la première place du classement en termes de cherté des biens, puisqu’il faut débourser plus de 9 600 euros par mètre carré, soit une progression de 1 000 euros en seulement deux ans. Cette flambée des prix explique le repli de presque 6 % du nombre de ventes conclues, même si celui-ci est supérieur à celui des années précédentes. La situation contraste avec celle du reste de l’Île-de-France, où le prix au mètre carré avoisine 3 200 euros (+3,1 % sur un an entre juillet et septembre) et où le volume de transactions reste stable. D’autres régions sont marquées par la crue des prix : Provence-Alpes-Côte d’Azur, • Grand-Est, Auvergne–Rhône-Alpes, • Nouvelle-Aquitaine, Bretagne, Normandie, Bourgogne Franche-Comté, Occitanie. En revanche, ceux-ci sont orientés à la baisse dans le Centre-Val de Loire, les Hauts-de-France et les Pays de la Loire. Des acquéreurs de plus en plus jeunes Important Cette activité soutenue est due essentiellement à la faiblesse des taux d’intérêt, qui tournent autour de 1,45 %, toutes durées confondues. De plus, pour compenser la réduction des aides publiques, les banques accordent des prêts de plus en plus longs. Aujourd’hui, les ménages porteurs d’un projet immobilier s’endettent pour environ 20,7 ans. Ils en profitent pour s’offrir une meilleure protection, la quotité d’assurance de prêt ayant grimpé à près de 80 % du montant de l’achat. Dans la capitale, près de six opérations sur dix concernent l’acquisition d’une résidence principale et la majorité des nouveaux propriétaires sont des cadres supérieurs et des professionnels libéraux. Sur le critère de l’âge, la tendance est à la baisse. Important Les statistiques indiquent que la génération des 20-30 ans est à l’origine de près d’un cinquième des transactions. Mais les plus actifs sont les trentenaires et quadragénaires, qui représentent plus du quart de la population des acheteurs.