Contre toute attente, l’immobilier résiste assez bien aux impacts de la crise actuelle. Alors que les prix se stabilisent dans certaines localités, les appartements situés dans les grandes agglomérations prennent de la valeur. C’est notamment ce que révèle le dernier baromètre publié par le groupe SeLoger au mois d’août dernier. Bon nombre d’acteurs se sont inquiétés des conséquences de la Covid-19 sur le marché de l’immobilier. Pourtant, bien que les prix des appartements dans quelques villes aient été revus à la baisse entre août 2019 et août 2020, SeLoger livre des données globalement rassurantes. Les dernières statistiques publiées font effectivement état d’une hausse globale des prix estimée à 5,2 % sur les 120 agglomérations concernées par l’étude. Cette situation devrait ravir les propriétaires en cette période d’inquiétude. Leurs biens ayant pris de la valeur, ils réaliseront de belles plus-values à la revente. En revanche, ceux qui souhaitent investir dans le neuf ou l’ancien doivent trouver une solution de financement adéquate pour mener à bien leurs projets. Un marché qui n’a pas été totalement épargné par la crise Les résultats des dernières études menées par SeLoger dressent un bilan assez mitigé du marché de l’immobilier en France. Le groupe constate une hausse spectaculaire des prix des appartements dans les communes les plus peuplées, ImportantMais les données révélées montrent également que quelques localités, dont Nancy n’ont pas été épargnées ces 8 derniers mois de crise. L’étude indique notamment que les prix avoisinent toujours les 2 000 euros le mètre carré auprès d’une vingtaine de communes pour ne citer que Cherbourg et Poitiers. Une bonne nouvelle pour les acquéreurs qui souhaiteraient profiter de ce contexte particulier pour investir et se constituer un patrimoine immobilier. Toutefois, des villes telles que Villeneuve-D’Ascq et Niort affichent une décote de l’ordre de 10 %, ce qui devrait susciter quelques interrogations chez les investisseurs. Des villes affichant une hausse spectaculaire des prix De nombreux acteurs retiendront surtout de cette étude la hausse spectaculaire des prix à Angers, à Quimper et à Vannes. Nous constatons également cette dynamique dans les villes les plus peuplées où les acquéreurs pourraient devoir souscrire un rachat de crédits pour investir et compresser leur taux d’endettement. Parmi les plus grandes agglomérations, Lyon et Marseille se démarquent particulièrement avec respectivement une progression de 11,7 % et 9,3 % du prix moyen des appartements sur un an. Pour Paris, cette hausse est estimée à 4,5 % portant à 10 656 euros le prix moyen du mètre carré. Les prix avoisinent désormais les 5 000 euros le mètre carré à Nanterre et 3 600 euros à Toulouse. Notons en outre que les banques sont maintenant plus exigeantes quant à l’octroi d’un emprunt en raison de la crise.