Les Français sont toujours plus pessimistes pour leurs finances. C’est ce qui ressort du dernier sondage mené par l’IFOP. En effet, 84 % des personnes interrogées se disent inquiètes pour leur avenir financier. Parmi les sujets qui les préoccupent le plus, la récession économique et les problèmes environnementaux arrivent à la première place. Les sentiments d’incertitude et d’anxiété dominent notamment chez les ménages criblés de dettes, bien que ce climat de pessimisme soit généralisé à toute la population. Baisse sensible du reste à vivre pour les détenteurs de plusieurs prêts Les ménages ayant souscrit plusieurs prêts doivent faire face à la baisse sensible du reste à vivre. Ils vivent ainsi dans la crainte perpétuelle des difficultés à venir, d’autant plus que les dépenses contraintes pèsent lourdement sur leur budget. Afin d’éviter la situation de surendettement et donner un nouveau souffle à leur pouvoir d’achat, ces ménages peuvent opter pour le regroupement de crédit. Cette opération permet d’obtenir une rallonge de la durée de remboursement et de ce fait, une réduction du montant des mensualités. D’ailleurs, l’emprunteur ne verse qu’une mensualité pour l’ensemble de tous ses prêts, ce qui facilite la gestion du remboursement et du budget au quotidien. Les Français s’attendent à une régression dans le monde de demain Le pourcentage des Français qui s’attendent à une récession dans le monde s’élève à 52 %. Il faut dire néanmoins que 38 % des personnes interrogées affichent de l’optimisme et voient le futur comme quelque chose d’excitant. Important Cette attitude expectative est adoptée tout particulièrement par les jeunes de moins de 35 ans : 51 % d’entre eux ont un regard positif sur l’avenir, contre 26 % chez les sexagénaires (65 ans et plus). Les répondants évoquent en particulier les enjeux relatifs à l’environnement et au cadre de vie (37 %), et ceux liés au budget à la finance (35 %) lorsqu’ils pensent à l’avenir. Ils estiment en revanche que les changements seront plus marqués dans le domaine de l’immigration (35 %), des avancées scientifiques (28 %) et de la santé (28 %).