En 2019, les commissions de surendettement ont traité moins de dossiers par rapport à l’année d’avant (-12 %). C’est ce qui ressort du rapport de la banque centrale. Néanmoins, plus de la moitié des situations de surendettement des ménages (56 %) est préoccupante et concerne environ 15 % des Français. La majorité de ces personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. 81 000 de primodépôts en 2019 et une majorité de familles monoparentales Les statistiques de la Banque de France ont fait état de 81 000 de primodépôts en 2019. La plupart des personnes ayant au recours à la commission sont des mères célibataires. Bien que la lutte contre le surendettement continue, force est de constater que l’augmentation du nombre de familles monoparentales qui croulent sous les dettes contribue à maintenir élevé le niveau d’endettement des ménages. Ces dernières sont financièrement plus fragiles que les hommes, notamment du fait de leurs revenus moins conséquents. Les prêts immobiliers et les crédits conso en tête de liste Important En tout, la dette accumulée par les Français en situation de surendettement s’élève à environ 6 milliards d’euros au cours de l’année dernière. Elle est constituée essentiellement de prêts à la consommation et de crédits immobiliers. Selon le constat de l’institution financière, La part des dettes immobilières a augmenté de près de +110 % et représente 48 % des crédits non remboursés. Afin de donner du nouveau souffle à leur budget, les ménages croulant sous les dettes peuvent procéder à un regroupement de crédits. Grâce à cette opération, ils peuvent bénéficier des conditions de remboursement plus avantageuses : une seule mensualité pour l’ensemble des prêts en cours, rallonge de la durée du crédit et éventuellement, un taux d’intérêt plus faible. En recourant aux services d’un courtier, il leur sera plus facile d’accéder aux meilleures offres du marché. La lutte contre le surendettement se poursuit La situation de surendettement en France a enregistré une baisse constante au cours des sept dernières années. Cette tendance a été favorisée par la mise en place de dispositifs visant à renforcer l’encadrement des prêts à la consommation (Loi Lagarde en 2010 et Loi Hamon en 2014). Ce fléau continue néanmoins d’affliger les ménages les plus fragiles, en particulier les personnes isolées.