Depuis peu, les États-Unis sont devenus l’épicentre de l’épidémie du Covid-19. Tout est mis en œuvre pour ralentir, voire stopper la propagation du virus. Les billets de banque sont considérés par beaucoup, à juste titre, comme un vecteur de la maladie. Ainsi, les Américains veillent à minimiser l’emploi du cash, au risque d’aggraver leur endettement avec les solutions alternatives. La carte de crédit est plébiscitée Pour éviter de manipuler des billets susceptibles d’être contaminés, les autorités recommandent l’usage de la carte de crédit au moment de régler des achats. Ce mode de paiement est d’ailleurs le plus plébiscité par les Américains. Important Mais si l’emploi de la carte préserve leur santé physique, il est loin de préserver leur santé financière. En effet, avec la vague des taux bas qui s’est emparée du pays l’année dernière, les ménages se sont beaucoup endettés. Déjà, à l’époque, alors que rien ne présageait une quelconque difficulté, les autorités financières se montraient préoccupées par leur niveau d’endettement et avaient tiré la sonnette d’alarme. Le volume de la dette des ménages a atteint un nouveau record pour s’établir à plus de 14 000 milliards de dollars à la fin de l’année dernière. Avec la crise économique engendrée par la crise sanitaire due au Covid-19, ce chiffre risquerait encore de grimper de manière spectaculaire, en particulier si les ménages américains continuaient à faire chauffer leur carte de crédit. Il faudra se serrer la ceinture Désormais, les ménages américains font face à une situation de crise inédite. Confinés chez eux, ils ont tendance à dépenser plus que de raison. Et les récompenses promises par les établissements bancaires aux utilisateurs les plus fidèles n’arrangent pas leur cas. Conscient du danger qui guette les ménages, JP Geisbauer, planificateur financier agréé chez Centerpoint Financial Management à Newport Beach, les exhorte à faire attention, à adopter la bonne attitude. Important Ainsi, il leur est conseillé de se servir de leurs cartes de crédit en fonction des intérêts qu’elles ponctionnent. Celles qui sont dépourvues d’intérêt doivent être utilisées en premier. Les prêts ne doivent être souscrits qu’en cas de force majeure. Et si la possibilité se présente, négocier un regroupement de crédit se révèlera toujours judicieux.