Pour beaucoup, Omicron annonce la fin de l’épidémie de coronavirus. Le Conseil scientifique, lui, préfère demeurer prudent. Il recommande que la politique de test ne soit allégée qu’au printemps 2022 au plus tôt. L’organisme craint que la campagne de rappels vaccinaux et l’immunité collective ne soient insuffisantes pour bien protéger les Français en février. D’après le Conseil scientifique, la vague Omicron doit être gérée jusqu’à la première quinzaine de mars 2022. Il insiste que pour l’heure, il faut continuer à dépister systématiquement et massivement. Par la suite, l’on pourra se demander en mars/avril prochain si un recours plus soutenu aux autotests s’avère nécessaire. Toutefois, cette remise en question dépendra du contexte sanitaire. Actuellement, le démarrage de la quatrième dose de vaccin contre le Covid-19 figure parmi les questions soulevées. Les scientifiques estiment que pour l’instant la troisième injection offre encore une immunité élevée. Après trois mois, elle réduit de 83 % le risque de développement de formes graves. Quand faudrait-il lancer la quatrième dose de vaccin anti-Covid ? Le Conseil scientifique affirme : Compte tenu de l'évolution attendue de la cinquième vague liée au variant Omicron, la question du « moment optimal » pour cette quatrième dose se pose également : maintenant ou après mars 2022 ? Cependant, une exception est à prendre en considération. L’organisme préconise l’inoculation systématique de cette quatrième dose un trimestre suivant le premier rappel pour : Les personnes immunodéprimées ; Tout Français âgé d’au moins 12 ans cohabitant avec ces dernières. Cette opération protègera le patient possédant une mutuelle santé dans la mesure où une éventuelle hausse des prises en charge est à considérer. D’ailleurs, cette recommandation est conforme à une annonce prochaine du Conseil d’orientation de la stratégie relative aux vaccins. Pour le moment, l’approche de l’État face au coronavirus est celle de l’ouverture avec un pass vaccinal et des limitations. Ce que le Conseil scientifique approuve. Amoindrir d’un cinquième les contacts devrait en effet faire tendre vers un plafonnement. Ce pic hospitalier, bien qu’élevé, serait gérable. En comparaison, les scientifiques révèlent que durant les vagues avant l’été dernier : […] Il fallait au moins 50 % voire 80 % de réduction des contacts. Le flou règne quant à la prochaine mutation du coronavirus Malgré cette amélioration de la situation, la prudence est toujours de mise. Les scientifiques avertissent que l’évolution de l’épidémie dans le futur reste imprévisible. Projetant d’étudier les métamorphoses potentielles d’Omicron, ils avancent que la prochaine mutation pourrait : Voir sa capacité d’échappement immunitaire ou sa virulence augmenter ; Se montrer moins mortelle, mais plus contagieuse. Ces hypothèses requièrent des stratégies parfois désagréables et très distinctes, bien que grâce aux vaccins et à l’immunité collective : L'ambiance générale parfaitement compréhensible est de penser qu'on sera en mars-avril 2022 « au début de la fin » […]. Depuis son apparition dans l’Hexagone, 4,5 millions de cas de coronavirus confirmés auraient déjà été imputés au variant Omicron. Toutefois, l’on soulignera que 33 % ou 50 % seulement des infections sont diagnostiquées grâce à un dépistage. Depuis décembre 2021, ce virus a donc déjà contaminé 9 à 14 millions de Français en totalité.