Alors que près de deux milliers de Français sont à l’heure actuelle contaminés par la variole du singe, le gouvernement se mobilise pour freiner la propagation de la maladie. L’exécutif a annoncé que tous les moyens seront mis en œuvre pour accélérer la vaccination des personnes les plus à risque. Si généralement la variole du singe n’est pas mortelle, elle est dangereuse pour les enfants et les patients immunodéprimés. La démarche préventive privilégiée D’après Santé publique France, le mode de transmission de la variole du singe se fait principalement Par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…). Important La prévention est la meilleure arme pour lutter contre cette maladie infectieuse virale. Ainsi, la vaccination post-exposition est vivement recommandée pour les personnes potentiellement exposées (cas suspects ou probables) selon la Haute autorité de santé. Pour cela, la campagne de vaccination menée par le gouvernement vise essentiellement ces catégories les plus à risque, dont notamment : les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes ; les personnes trans multipartenaires ; les personnes qui se prostituent ou exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. Les vaccins contre la variole du singe actuellement répandus dans l’Union européenne sont développés à partir de ceux utilisés pour prévenir la variole humaine. Leur administration s’effectue en deux doses espacées de 28 jours. À noter que votre mutuelle prend en charge toutes les dépenses liées à cette maladie. Comparer plusieurs devis mutuelle vous aide à trouver le contrat le plus compétitif et vous permet de bénéficier d’un remboursement optimal. Des doses suffisantes pour la population à risque Concernant l’état des stocks de vaccin, le ministre de la Santé François Braun a déclaré que Plus de 42 000 injections ont été puisées dans les réserves stratégiques. Ce qui est largement suffisant pour vacciner la population cible qui compte entre 100 000 et 300 000, d’après l’association Aides. Pour se faire vacciner, les patients éligibles doivent prendre rendez-vous en ligne ou par téléphone auprès des centres de vaccination à proximité. Face à l’affluence des demandes de rendez-vous en ligne et aux difficultés de réserver une date à court terme, le gouvernement a décidé de mobiliser plus de personnel de la santé, dont les étudiants en médecine, pour administrer les vaccins.