Selon le dernier rapport CoviPrev de Santé publique France (SpF), les états d’anxiété affectent de plus en plus de Français. Il en est de même pour les signes dépressifs. En revanche, les troubles du sommeil diminuent chez la population, en dépit d’un ratio élevé de patients. Courant septembre prochain, SpF dévoilera l’évolution de ces données pour les jours à venir. Depuis mars de l’an dernier, Santé publique France (SpF) examine régulièrement la santé mentale de population face au Covid-19. Une opération menée dans le cadre du sondage CoviPrev, dont les résultats de la dernière vague ont été publiés récemment. D’après ceux-ci, les Français jouissent entre le 15 et le 21 juillet 2021 d’une bonne qualité de vie dans l’ensemble. De façon précise, huit sur dix d’entre eux partagent cette perception, qui pourrait évoluer d’ici la rentrée. Valable dans les deux sens, l’éventuel changement devrait être remarqué d’ici le 31 août au 7 septembre 2021. Une période durant laquelle SpF procèdera au prochain cycle d’étude CoviPrev. Une forte prévalence de l’anxiété Concernant les signes de dépression, l’Agence nationale de santé publique fait état de données préoccupantes. Cependant, ces dernières se montrent stables. Concrètement, 9 % de la population avouent avoir été animés de pulsions suicidaires à une période de l’année. Plus d’un Français sur dix (13 %) présente des symptômes d’une dépression. Une proportion qui devrait apporter un certain soulagement à la mutuelle santé prenant en charge chaque patient. En effet, celle-ci témoigne d’un retrait, respectivement de : 9 points comparé à celle relevée entre le 21 et le 23 avril 2021 ; 7 points compte tenu de la proportion enregistrée du 30 mars au début avril 2020, durant le premier confinement. D’autre part, des comportements anxieux ont été observés chez 19 % des individus consultés. Parmi les sondés les plus concernés par ces états de dépression, Santé publique France cite : Les populations ayant été contaminées par le coronavirus ; Celles ayant déjà été sujettes à des maladies mentales dans le passé ; Les personnes considérées comme vulnérables sur le plan économique ; Celles en situation d’inactivité. Des problèmes de sommeils toujours présents Les autres groupes d’individus dont l’état de santé mentale s’est altéré le plus portaient sur : Les 25-34 ans pour les signes de dépression et d’anxiété ; Les 18-24 ans pour les pulsions suicidaires et les symptômes d’anxiété. Au total, 7 % du panel souffraient tant d’anxiété que de dépression. 6 % présentaient les symptômes d’une dépression uniquement, et 12 % d’une anxiété seulement. Face à ces constatations, SpF déclare dans son rapport : Rappelons qu’en présence de signes de dépression (tristesse, perte d’intérêt, d’énergie) ou d’anxiété (tension, irritabilité), il est important de s’informer et d’en parler afin d’être conseillé sur les aides et les solutions disponibles. De surcroît, plus de la moitié des Français confient éprouver des soucis de sommeil (59 %). Bien que notable, ce ratio traduit une contraction considérable comparé au cycle 25 d’étude CoviPrev. S’étant étalé du 21 au 28 juin 2021, ce dernier a été clôturé par une proportion de 66 %.