Comme dans plusieurs pays européens, la France connaît actuellement une hausse du taux d’incidence au SARS-CoV-2. Cependant, le gouvernement pense que sans nouvelles restrictions sanitaires, le pays est capable de traverser la nouvelle vague en progression. Ainsi, il s’est abstenu d’instaurer un nouveau confinement sur le territoire, à la différence d’autres homologues européens. Au Royaume-Uni, la campagne de vaccination contre le coronavirus s’adresse jusqu’ici à quelques publics seulement. Parmi les concernés, les individus malades, les professionnels de santé en première ligne et les plus de 50 ans. Cependant, le 15 novembre dernier, le comité conseillant l’Exécutif local sur ce dispositif a préconisé son élargissement. Il souhaite l’étendre aux personnes de 40 ans ou plus. Cette recommandation répond à la nécessité de contrer la remontée des cas de SARS-CoV-2 dans le pays. Une situation qui inquiète notamment Chris Whitty, médecin en chef de l’Angleterre. D’après lui, celle-ci persistera durant toute la saison hivernale. Pourtant, elle provoque déjà une pression hospitalière considérable. La Grande-Bretagne réfléchit à cette possibilité En réaction à cette résurgence, le Premier ministre Boris Johnson a évoqué la possibilité de reconfiner la Grande-Bretagne cet hiver. Pour le chef d’État : L'histoire montre que nous ne pouvons pas nous permettre d'être complaisants. En France, les contaminations au SARS-CoV-2 se multiplient également à nouveau. Olivier Véran, ministre de la Santé, a annoncé que depuis quelques semaines, l’on a constaté hebdomadairement entre 30-40 % d’augmentation. Dans 21 collectivités départementales, le taux d’incidence s’élève une nouvelle fois à plus de 100. Pour mémoire, cet indicateur montre le nombre de contaminations confirmées pour 100 000 habitants. Le dernier bulletin hebdomadaire de Santé publique France confirme son accroissement dans toutes les régions et les tranches d’âge. Pour les établissements de mutuelle santé, les prises en charge devraient donc bientôt poursuivre la même tendance. D’ailleurs, Olivier Véran a prévenu que la France connaît nettement un début de vague, observée à l'échelle européenne. Cependant, le responsable politique apprend que l’on échappe encore à la progression rapide et continue de cette vague. La France se passe d’une telle mesure pour le moment Grâce au pass sanitaire et à une bonne couverture vaccinale, insiste-t-il : […] Nous la subissons de façon retardée et même très retardée par rapport à beaucoup de nos voisins. […] Dès lors, le gouvernement écarte pour l’instant l’idée de réinstaurer un confinement sur le territoire hexagonal. Gabriel Attal, son porte-parole, l’a annoncé le 16 novembre dernier : Il ne faut jamais rien exclure par principe. Maintenant, je le redis très clairement : il n'y a absolument aucun confinement qui est prévu aujourd'hui, ni de près, ni de loin. Gabriel Attal Il poursuit que le pays a été confronté à des niveaux extrêmement élevés d’incidence en été. D’après lui, à l’aide de l’immunisation : […] On a pu tenir la situation, même si ça a été difficile et éprouvant pour les soignants, à l'hôpital. […] Alors que le Vieux Continent se trouve en plein rebond épidémique, le sujet revient à l’ordre du jour des dirigeants. L’Autriche a par exemple pris une mesure sévère en confinant les citoyens non immunisés contre le coronavirus. Une première au sein de l’Union européenne. Son voisin, l’Allemagne songe, quant à lui, à confiner implicitement les personnes présentant le même profil.