L’inoculation massive des vaccins contre le Covid fait émerger des effets indésirables rares. Malgré tout, ces médicaments demeurent l’arme première à déployer pour contrôler la propagation du coronavirus. Actuellement, les producteurs déjà reconnus du grand public s’apprêtent à renforcer leurs capacités de fabrication. D’autres préparent, quant à eux, l’arrivée de nouveaux sérums. Après plusieurs mois d’utilisation massive des vaccins anti-coronavirus, plusieurs informations leur concernant apparaissent. Désormais, l’on sait davantage sur leurs éventuels effets latéraux, qui demeurent rares, et leur efficacité. Ainsi, l’on sait maintenant que le sérum de Johnson & Johnson entraîne un risque de myélite transverse. Une forme rare d’inflammation atteignant la moelle épinière. Le laboratoire américain est obligé aujourd’hui d’indiquer cet effet indésirable sur la notice dédiée à cette fin. L’agence européenne des médicaments (EMA) l’a exigé. En parallèle, l’on a attribué un surnombre d’inflammation du péricarde au Spikevax de Moderna. L’administration du produit a dès lors été suspendue chez les adultes de 30 ans ou moins dans plusieurs États européens. De nouveaux vaccins reçoivent une autorisation d’utilisation Voulant éviter que son vaccin perde la confiance des clients, l’entreprise a examiné le sujet avec le plus grand sérieux. Elle reconnaît bien que le nombre de cas dépasse le niveau ordinaire. Cependant, ce phénomène touche surtout les hommes, a-t-elle souligné. Pour les organismes de mutuelle santé, il s’agit d’une information clé à prendre en considération. Malgré ces quelques effets secondaires parmi d’autres, les vaccins restent l’outil numéro 1 permettant d’enrayer la propagation du Covid-19. Dans ce contexte, le développement de ces médicaments se poursuit à travers le monde. En Inde, l’entreprise Bharat Biotech a créé le Covaxin. Un sérum qui, d’après un article paru le 11 novembre 2021 dans « The Lancet », est : Sans effet latéral grave important ; Bien toléré ; Extrêmement efficace chez l’adulte. Quelques jours auparavant, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait approuvé ce produit pour les pays en développement. Désormais, il figure sur la liste de l’institution, à côté des sérums de Sinovac, Sinopharm, AstraZeneca, Moderna et Pfizer/BioNTech. Agrandir l’accès aux vaccins partout autour du globe apparaît comme urgent Dans le même temps, de nouveaux vaccins attendent leur homologation sur le Vieux Continent. C’est le cas notamment de celui de Valneva, qui espère obtenir d’ici peu l’agrément de l’EMA. La semaine dernière, l’Union européenne a conclu un contrat de fourniture de 60 millions de doses avec la biotech française. Sous réserve d’autorisation de l’Agence européenne, ceux-ci seront livrables sur 2 ans. De son côté, l’Indonésie a délivré une autorisation de mise en vente à celui de Novavax. Une entreprise biotechnologique basée aux États-Unis. Le prochain pays à prendre la même décision pourrait être la Grande-Bretagne. L’agence locale responsable des médicaments examine actuellement le dossier du vaccin. Avant le 31 décembre prochain, Novavax devrait par la suite en présenter un autre aux autorités outre-Atlantique. Concernant l’Europe, elle a déjà fait commande de 200 millions de doses. Autour du même sujet, l’élargissement de l’accès aux vaccins demeure aussi une préoccupation urgente à l’échelle du globe. Pour 2022, les États-Unis ont alors promis un don de plus de 1,1 milliard de doses aux pays en développement.