La campagne de vaccination s’est considérablement accélérée dans l’Hexagone, ce qui a permis de déconfiner progressivement le pays ces dernières semaines. À savoir, le rythme quotidien d’injections s’y monte aujourd’hui à près d’un demi-million de doses administrées. Quoi qu’il en soit, la cadence reste encore en dessous de la moyenne européenne. Ces dernières semaines ont été marquées par la sortie progressive du confinement en France. Une fin de cantonnement qui, il faut le reconnaître, a pu être réalisée grâce à la dynamique de la campagne de vaccination, ces derniers temps. Un rythme qui mérite quand même d’être salué bien que celui-ci ne dépasse pas encore la moyenne européenne, comme le notent bon nombre d’assureurs maladie et d’enseignes de prévoyance, tels que la mutuelle santé. Depuis le début de la campagne de vaccination, 21,09 millions de personnes dans l’Hexagone ont reçu au moins une dose du vaccin anticovid, dont 9,12 millions d’entre eux ont déjà eu les deux injections. Plus de 70 % des 60 ans et plus ont reçu au moins une injection. La campagne de vaccination s’accélère considérablement en France En Corse, où la proportion de personnes âgées est la plus élevée en France, 39,2 % des résidents de l’île ont reçu au moins une dose de vaccins. C’est la région ayant réalisé le plus d’immunisation de ses habitants depuis le début de la campagne. À l’inverse, l’Île-de-France est celle enregistrant le moins de performance, sans doute parce qu’elle possède la plus forte proportion de jeunes dans l’Hexagone. À noter que trois quarts des vaccins administrés depuis fin décembre 2020 ont été faits avec la marque Pfizer/BioNTech. Comparé au début de la campagne, le rythme de la vaccination a fortement augmenté aujourd’hui. Environ 490 000 doses quotidiennes de vaccins anticovid sont administrées en ce moment. 0,72 % des citoyens de l’Hexagone reçoivent, donc, une injection à l’heure actuelle. Cette hausse du rythme des vaccinations résulte du fait que les autorités sanitaires disposent d’un plus grand stock de doses vaccinales par rapport au début de la campagne. À savoir qu’à mi-mars, le rythme des vaccins ne se montait encore qu’à 200 000 injections journalières, il a plus que doublé aujourd’hui. D’ici mi-juin, le gouvernement espère que 30 millions de personnes auront reçu au moins leur première dose de vaccins. Rattraper le retard sur les voisins européens Le rythme des injections quotidiennes a aujourd’hui fortement augmenté, la France rattrape petit à petit son retard sur ses voisins européens. Mais le gouvernement français entend bien continuer d’accélérer sa campagne de vaccination. Il compte d’ailleurs y arriver en disposant de plus de doses vaccinales, principal responsable de la lenteur du rythme lors de la première vague d’injections. À préciser que d’ici fin juin, l’Hexagone devrait recevoir plus de 23 millions de doses, soit quasiment autant que les injections reçues depuis mi-mars. Si le taux d’immunisation quotidienne affiche une courbe ascendante ces dernières semaines, ce taux se monte à 0,84 % en Allemagne et à 0,81 % en Italie. Quoi qu’il en soit, la France devrait être capable de rattraper ce léger écart, surtout si la mesure concernant les vaccins Astra Zeneca se poursuit outre-Rhin. En effet, Berlin a décidé de laisser le choix à ses citoyens de se faire administrer ce vaccin ou non. Si les Allemands refusent de recevoir les injections de cette marque, l’attente pourrait être plus longue pour les vaccinations. Toujours est-il que la France rattrape peu à peu son retard. Sur le vieux continent, c’est le Royaume-Uni qui enregistre le rythme de vaccination le plus élevé, suivi par l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. À l’échelle mondiale, ce sont l’Israël et les Émirats arabes unis qui enregistrent le plus fort rythme d’injections.