La propagation de covid-19 affiche une certaine accalmie, ce qui n’est pas encore le cas pour les hospitalisations

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 1 septembre 2021 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mercredi 1 septembre 2021 10:39 par la Rédaction Meilleurtaux

La France fait actuellement face à une recrudescence de la pandémie de la Covid-19 du jamais vu. Tous les indicateurs demeurent au rouge depuis plusieurs semaines et il n’est plus à redire que la situation pèse sur le système hospitalier. Ne serait-ce que de considérer le nombre de nouvelles admissions qui se rapproche à grands pas du millier.

2 270 patients en milieu hospitalier, dont 908 nouvelles hospitalisations au cours des 24 heures, telles sont les statistiques communiquées par la Direction générale de la Santé au 26 août dernier. Des chiffres décrivant la gravité de la situation sanitaire actuelle en France. Pays faisant figure d'exemple en matière de système de santé grâce à l’Assurance maladie et à la mutuelle santé, mais qui se trouve en proie à une vague plus virulente du Coronavirus suscitée par le variant Detla.

À savoir, les Antilles françaises font partie des plus touchées, notamment en raison d’un faible taux de vaccination de leur population. Et ce, en comparaison du parc total des vaccinés dans le pays qui s’élève à 60 % au minimum.

Le but du tunnel semble se rapprocher

La France poursuit sa lutte contre la propagation de la Covid-19. Une lutte qui se renforce en ce temps de 4ème vague épidémique. Parmi les mesures entreprises, la campagne de vaccination est fortement poussée. En dépit des réfractaires, 40 902 443 Français présentent aujourd’hui un schéma vaccinal complet, selon le ministère de la Santé, soit 60,7 % de la population. Un chiffre qui est plus élevé, 47 321 110, soit 70,2 % de la masse, pour les personnes ayant reçu au moins une dose de vaccins en France.

Ces deux dernières semaines ont enregistré un essoufflement de la propagation, avec 18 249 nouveaux cas au 26 août contre 22 319 détectés positifs une semaine plus tôt, avec un taux d’incidence négatif de 5,91. Les indicateurs hospitaliers sont toutefois loin de s’améliorer bien que les chiffres accusent une augmentation plus modérée, selon Santé publique France.

Données hospitalières : une tendance haussière, mais moins accentuée

Les nouvelles entrées à l'hôpital et les admissions dans les services de réanimation indiquent une croissance de 18 %. Aux dernières nouvelles, le nombre d’hospitalisés s’élevait à 11 162, à raison de 908 nouveaux malades reçus en 24 heures au 26 août contre 887 le 20. À savoir, rien qu’à cette date, 10 515 lits d’hôpital ont été occupés par des patients covidés.

Il est également à noter que les impacts de l’épidémie sont plus marqués dans le Nord, dans les Bouches-du-Rhône ainsi que dans les Antilles françaises – en Guadeloupe et en Martinique. De fait, les patients requérant des soins plus poussés y sont plus nombreux que dans les autres départements au point d’avoir eu besoin de renforts en personnels soignants mi-août.

D’après les données de Santé publique France, 2 270 malades ont été recensés en soins intensifs au 26 août contre 2 091 malades six jours auparavant. Le nombre de transferts au quotidien tournant autour des 200 — dernièrement à 194.

Quant au nombre de décès, la courbe continue d’afficher une pente haussière, à raison de 95 personnes ayant succombé de la maladie en 24 heures (83 morts enregistrés le 20 août dernier). Ce qui emmène à un nombre total de décès, des suites du coronavirus, de 113 943 en France jusqu’ici.

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La rédaction Meilleurtaux