Avec le mode de vie des hommes, il est évident que les retombées climatiques soient de plus en plus graves. En effet, la forte chaleur et la sécheresse font actuellement plus d’une victime. Les infrastructures sont plus touchées de manière directe. En parallèle, les habitants sont exposés à des budgets non négligeables pour les réparations. Le cas d’aridité qui a touché la France en 2018 continue de faire des ravages jusqu’à maintenant. Dans ce sens, plusieurs régions du pays sont concernées plus que d’autres. Plus précisément, la solidité des diverses constructions laisse quelque peu à désirer face à ces nouvelles conditions climatiques. À cet effet, le phénomène de retrait et gonflement des argiles est le plus noté. Certes, des mesures ont été déjà prises. Mais il ne faut pas non plus minimiser la survenance des autres éventualités, notamment l’inondation et les coulées de boue. D’autant plus que les dispositifs appliqués ne sont pas très faciles à accéder. Le fondement des maisons est remis en cause Nombreux sont les aléas qui affectent les pays de l’Europe en cette période de grande chaleur. Outre la canicule, la sécheresse semble attirer l’attention des autorités de par leurs conséquences dévastatrices. La survenance assez fréquente de ce genre d’incidents met les habitants et les acteurs correspondants au bord du gouffre. On accuse le fondement des maisons. Visiblement, les matériaux utilisés ne sont plus adaptés aux conditions actuelles. Les terrains argileux sont les plus pointés du doigt. D’ailleurs, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) apporte une explication : En période de sécheresse, la couche argileuse s’affaisse et peut entraîner des fissures dans le bâti, avec le retour de la pluie, les fissures peuvent même se réduire. Parmi toutes les zones concernées, les départements du Nord et du Pas-de-Calais sont les plus détruits. Si le premier se trouve à la cinquième place du classement de la Caisse centrale des réassureurs, le second est au vingtième rang. Plus précisément, 6,6% du Nord sont sujets à des cas plus graves tandis que 19% sont plutôt concernés par un aléa moyen. Pour le Pas-de-Calais, les pourcentages sont respectivement 2% et 13% pour ces occurrences. Les sinistrés peinent à redresser la barre Il est sans conteste que cette situation engendre beaucoup de dépenses à l’égard des résidents. C’est d’autant plus accentué si ces derniers ne sont pas correctement couverts par une assurance habitation. Cela est sans compter la possibilité d’un retour de ces épisodes alarmants. Tout récemment, onze communes situées au Pas-de-Calais et 80 autres se trouvant au Nord ont été classées dans la catégorie de celles qui présentent un état critique de catastrophe naturelle sécheresse. Force est pourtant de constater que les démarches administratives pour bénéficier des aides nécessaires ne profitent pas vraiment aux concernés. Par ailleurs, le maire de Maroilles se plaint à ce sujet : La commission interministérielle s’est réunie le 8 juillet et l'on a su le 9 août si l'on obtient ce classement. Les gens ont eu alors 10 jours pour déposer leur dossier auprès de leur assureur. Dix jours, et en plein été... On ne nous facilite pas la tâche. Le comble est que la situation s’empire pour plus d’un. Ce qui mérite une réévaluation de la politique des pourvoyeurs de couvertures.