Il y a quelques jours, l'état de catastrophe naturelle était déclaré pour 275 des communes touchées par les inondations de janvier 2018 permettant ainsi aux assureurs de commencer à indemniser les victimes mais aussi d'évaluer le coût des inondations : entre 150 et 200 millions de dégâts sont annoncés par la FFA. 200 millions de dégâts pour 30 000 sinistres couverts Les estimations finales du coût des crues de janvier dernier ont été communiquées par le président de la Fédération Française de l'Assurance (FFA), Bernard Spitz, le 14 février : 25 000 à 30 000 sinistres assurés pour un coût global de 200 millions d'euros maximum. Il a également précisé que la décrue ayant commencé dans toutes les communes touchées, les assureurs pouvaient enfin commencer le processus d'indemnisation. Le processus d'indemnisation des victimes a commencé La reconnaissance d'état de catastrophe naturelle va permettre aux sinistrés ayant une assurance dommage (assurance habitation) pour leurs biens et leur habitation d'être indemnisés plus rapidement des dégâts des eaux subis. Ils recevront les avances sur indemnisation dans un délai de deux mois maximum. A cet effet, des experts vont être envoyés sur le terrain afin d'évaluer et de chiffrer chaque dégât le plus rapidement possible. Il est également conseillé aux sinistrés de procéder à toute mesure conservatoire permettant de faciliter leur indemnisation (photographies, déclaration de sinistre, conservation de documents et de factures). Pour les assureurs, la décrue et la reconnaissance d'état de catastrophe naturelle facilitent leur travail. A cet effet, Bernard Spitz a ajouté que " Les assureurs se déclarent solidaires des sinistrés confrontés à des difficultés exceptionnelles liées à la durée de la crue. La FFA salue le travail mené depuis des semaines par les pouvoirs publics, les équipes municipales, les forces de l'ordre et les secouristes auprès des citoyens. Les assureurs sont mobilisés pour recueillir les déclarations des sinistrés par tout moyen et accélérer les avances et les indemnisations. Des représentants de la profession en région ont été désignés dans les départements touchés. Ils se tiennent à la disposition des préfectures et des mairies pour participer aux cellules de crises et tenir des permanences d'information pour les assurés. "