Le mois d’août n’est, certainement, pas le meilleur pour les jeunes qui poursuivent leurs études aux environs de la capitale. En effet, les offres immobilières ne suffisent pas à combler tous les besoins des étudiants venant des provinces. De plus, les autres parties prenantes faisant office d’intermédiaires entre les propriétaires et les locataires ne se montrent pas toutes dignes de confiance. Le nombre des personnes se trouvant dans la liste d’attente des résidences à Paris est étonnant. En fait, la situation laisse apparaître le déséquilibre au niveau du marché locatif de la grande ville. Non seulement les loyers sont phénoménalement élevés pour des conditions quelque peu décevantes, mais, en sus, les propositions ne suffisent pas. Compte tenu de cette conjoncture, la collocation semble être la meilleure solution en temps normal. Mais là encore, la circonstance ne se penche pas à l’avantage des étudiants. Le comble est que les modes de vie proposés sont assez déplaisants. Pour couronner le tout, les intervenants dans le secteur ne facilitent pas les choses. Des actes malhonnêtes surgissent, en effet, de partout. Les logements sont très rares Beaucoup de demandeurs mettent leur espoir dans les appartements se trouvant dans le cadre du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS). Malheureusement, ce sont les offres les plus rarissimes. En dépit des 6 750 places disponibles auprès du service, la demande reste largement supérieure. En ce moment, les désistements sont les seules espérances possibles. Par surcroît, les autres types de domiciles se montrent très chers par rapport aux revenus des étudiants. Entre autres, il faut payer 650 euros par mois pour une surface habitable de 9m². Cela est sans compter les conditions rustiques mises en évidence dans le cadre de la location. D’autant plus que les propriétaires sont conscients du pouvoir dont ils disposent à l’égard des prospects. C’est une constatation approuvée par le juriste David Rodrigues qui est au service de l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV). Selon lui, les titulaires des biens jouent sur cette situation et la tournent à leurs avantages : Les loueurs savent bien que quand vous dites non, il y a dix locataires derrière. Sinon, penser à partager l’habitat serait judicieux sauf que ce n’est pas toujours envisageable. Surtout quand la sécurité n’est pas suffisamment mise en valeur par les protagonistes. La pratique de certains acteurs n’aide pas Outre la rareté des maisons, les concernés doivent prendre en considération les règles qui sont en vigueur au niveau de cette branche. En effet, il n’y a pas que l’assurance habitation étudiant qui doit être vérifiée de près en matière de procédure administrative. La recherche d’un logement se fait en plusieurs étapes. Force est, pourtant, de constater que se tenir à l’abri des tromperies n’est pas toujours donné à tout le monde. ImportantDans un premier temps, les nouveaux universitaires se plaignent des coûts excessifs appliqués par les comparateurs d’offres et les plateformes d’annonces. Pour obvier à cela, il n’y a rien de mieux à faire que de prendre garde à ne pas tomber dans le panneau. Plusieurs mauvaises pratiques sont, en effet, enregistrées. Ce qui est, entre autres, le cas de la mise en vente des listes de logements disponibles sur une zone donnée. À noter que leur prix peut atteindre jusqu’à 200 euros alors qu’il peut s’agir d’une fausse sélection. À part cela, d’autres pratiques ne sont pas entreprises dans les règles de l’art. C’est, d’ailleurs, le cas du versement de la caution qui n’est pas toujours conforme aux normes. Mais par-dessus le marché, il faut savoir que l’application d’une quelconque réservation sous forme d’agent est loin d’être légale.