Dans sa lutte contre la pollution atmosphérique, Toulouse Métropole disposera une ZFE dans sa ville-centre et son périphérique ouest. Une décision qui sera progressivement mise en œuvre jusqu’en 2024. Ainsi, de nombreux véhicules ne pourront plus rouler sur le périmètre créé dès 2021. Il s’agit entre autres des camions avec la pastille Crit’Air 5. Établie pour la première fois à Paris en 2015, la zone à faibles émissions (ZFE) se répand graduellement en France. Après différentes municipalités comme Lyon ou Grenoble, c’est au tour de Toulouse Métropole de suivre le mouvement. En effet, l’instauration d’une ZFE est prévue au niveau du périphérique ouest-toulousain ainsi que dans la ville-centre. Plus précisément, une interdiction de circuler dans cette zone frappera les véhicules les moins respectueux de l’environnement dès le printemps 2021. Il s’agit entre autres des poids lourds classés Crit’Air 5. Concrètement, cette mesure s’inscrit dans la stratégie de lutte contre la pollution de l’air. Au niveau d’un comparateur assurance auto, cette nouvelle reste à suivre. Les mesures s’appliqueront de manière progressive Si la première interdiction de rouler entre en vigueur dès l’année prochaine, d’autres suivront dans les 3 années à venir. Sur ce point, le conseil municipal de la métropole a établi un calendrier pour mettre en œuvre la zone à faibles émissions. Ainsi, les camions et fourgonnettes classés dans la catégorie Crit’Air 4 seront bannis du périmètre. Et ce, à partir du 1er janvier 2022. À la même date en 2023, certains véhicules particuliers s’ajouteront à leur tour à la liste des indésirables. Il s’agit de ceux avec un certificat qualité de l’air 4 et 5. Pareil pour les deux-roues de la même classe. Enfin, la phase finale de l’installation de la ZFE aura lieu en 2024. L’autorisation de rouler dont profitent encore les voitures regroupées dans la norme Crit’Air 3 expirera cette année. Face à cette situation, des mesures d’accompagnement ont été mises en place par la métropole aux 37 communes. Aussi des aides financières ont-elles été adoptées afin de favoriser l’achat de moyens de transport plus verts. Un contrôle automatisé veillera au respect du dispositif Parallèlement à cette décision, la question des contrôles revient fréquemment dans les débats. À ce propos, l’installation de péages à l’entrée de la zone a été écartée durant les discussions. Pour le vice-président de Toulouse Métropole, François Chollet, cela provoquerait d’importants bouchons dans la mesure où : La ZFE s’étendra sur une superficie de 72 km² ; Ses conséquences portent sur 16 % du parc roulant. Pour lui : L’État s’est engagé à mettre en place un système automatisé, par caméras. François Chollet Déjà très présente dans des pays à l’instar de la Norvège, cette technique sera ainsi employée dès 2022. Elle servira à la lecture automatique de la vignette Crit’Air et de la plaque d’immatriculation de chaque véhicule. Ce qui permettra de verbaliser ceux qui roulent en situation d’irrégularité. À ce titre, la sanction habituellement infligée est une amende forfaitaire de 68 euros. Toutefois, cette dernière peut s’élever jusqu’à 450 euros.