Au début février 2022, les plus grands réseaux autoroutiers en France devraient relever leurs prix de 2 % en moyenne. C’est ce que le ministère des Transports a affirmé à travers des données récentes. Cependant, ces valeurs doivent encore être officiellement validées par l’État. Dans tous les cas, une source affirme que l’augmentation sera plus faible que l’inflation. Au début de l’année 2019, la France se situait au cœur de la manifestation des « gilets jaunes ». L’État avait alors réclamé et obtenu une diminution des tarifs de péage autoroutier, à hauteur de 30 %. À défaut d’une réduction généralisée, celle-ci concernait seulement les conducteurs réalisant mensuellement plus de 10 allers-retours. L’Exécutif a évité de maintenir les prix, comme il l’a décidé en 2015. Pour cause, il aurait fallu réparer les conséquences du gel plus tard. Aujourd’hui, l’inflation qui se manifeste au niveau des carburants devrait aussi s’observer au péage. D’après des données du ministère des Transports, les plus grands réseaux autoroutiers devraient rehausser leurs conditions tarifaires. Une progression inférieure à l’inflation Dès le 1er février 2022, elles devraient alors évoluer de 2 %. Cette progression viendrait après une augmentation de 0,44 % en début d’année. En novembre dernier, l’inflation s’est établie à 2,8 %, contre 1,2 % quatre mois plus tôt. D’après l’Insee, cette variation découle de deux facteurs : La flambée des coûts des produits manufacturés ; La montée des tarifs de l’énergie. Par rapport à ce contexte, une source près des entreprises de concession d’autoroutes précise : Les tarifs de péage au 1er février 2022 n'augmenteront pas plus que l'inflation. Malgré tout, cette hausse entraînera un alourdissement des dépenses pour les utilisateurs réguliers des autoroutes. Compte tenu de la situation, une des solutions envisageables pour les modérer consistera à effectuer une simulation assurance auto. L’obtention et la comparaison de plusieurs devis permettent de dénicher les contrats les moins chers sur le marché. Parmi les concessionnaires, Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) prépare un redressement tarifaire de 2,05 %. De son côté, Autoroutes du Sud de la France (ASF) en prévoit à hauteur de 2,19 %. Des prévisions en attente de validation par le gouvernement Confirmées par les entreprises autoroutières, ces valeurs devraient bientôt être transmises au Comité des usagers du réseau routier. Et elles doivent encore être officiellement consenties par l’Exécutif. Chaque année, au 1er février, un gonflement automatique des prix des péages se produit. C’est ce que prévoient les contrats extrêmement rigoureux entre l’État et les entreprises d’autoroutes. Les chantiers engagés sur le réseau d’autoroutes en France et l’inflation déterminent à ce titre l’évolution de ces tarifs. Plus généralement, c’est la vie elle-même qui deviendra plus chère en 2022. Depuis quelques mois, le coût des produits alimentaires s’est par exemple accentué de façon surprenante. Au 30 novembre dernier, la tonne de blé a coûté 307 euros. En un an, la denrée est donc devenue 50 % plus onéreuse . À cette envolée viennent s’ajouter d’autres accroissements et pénuries. Parmi les aliments concernés, les légumes, les fruits, le cacao, la farine, les pâtes, etc. Pour 2022, certains craignent une inflation de 4 % continue par mois sur plusieurs produits.