Maintenant que la transition électrique est à l’ordre du jour, même les opérateurs pétroliers sont tenus de se conformer progressivement à la règle en explorant différentes stratégies pour y parvenir. Ce serait bien le cas pour Shell qui a choisi une voie peu commune en misant sur les stations d’échange de batteries. À l’instar de Total et autres géants pétroliers, Shell tente aussi de se frayer un chemin vers les nouvelles énergies dans le but de réduire les empreintes carbone de ses activités. Et puisque l’ère est à la transition électrique, inutile de préciser que cet opérateur a aussi emprunté cette voie en adoptant une stratégie encore très peu exploitée sur le Vieux Continent, les stations d’échange de batterie. Dans les médias, les réseaux sociaux ou site comparateur assurance, la nouvelle vient en effet d’être annoncée par Nio, le partenaire officiel du groupe qui partagera avec lui cette expérience en tant que constructeur spécialisé dans ce domaine. Des stations d’échange de batterie bientôt chez Shell… Dans le cadre de leur transition électrique, les pétroliers sont bien nombreux à mettre à la disposition de leurs clients des bornes de recharges destinées aux modèles électrifiés. Shell n’échappe pas à cette règle sauf que pour sa part, le groupe a décidé d’enclencher la vitesse supérieure en explorant une nouvelle piste. Celle qui, jusqu’ici, n’est pas réellement parvenue à percer pour deux principales raisons : Les contraintes techniques ; Le coût élevé des installations. En effet, tout indique que Shell a fait le choix de mettre à la disposition de sa clientèle une technologie déjà en vogue en Chine en faisant allusion aux stations d’échange de batterie. Du moins, à partir de 2022 quand les installations auront débuté à travers un programme pilote prévu par le constructeur chinois Nio qui s’est aussi fixé comme objectif d’installer une centaine de stations de ce genre en Chine d’ici 2025. … Grâce à un accord de partenariat avec Nio En Europe, Shell revient à la deuxième place des classements des acteurs à tester cette nouvelle technologie. Ce, pour la simple raison que Renault a d’ores et déjà pris les devants, sauf que pour sa part, ce constructeur automobile a choisi l’Israël comme terrain de jeu. Ainsi, ce groupe pétrolier marquera l’entrée en scène de ces stations d’échange de batterie sur le Vieux Continent, grâce à un accord de partenariat avec Nio qui pourrait profiter de cette collaboration pour permettre à ses clients de bénéficier de tarifs et d’accès préférentiels aux bornes de recharge de Shell. Pour sa part, la clientèle de ce dernier pourra se libérer des attentes liées à la recharge complète. À travers cette coopération, Nio confirme sa présence sur le territoire européen. Une situation qui intervient, alors que l’enseigne n’est présente en Europe que depuis mai dernier en se faisant connaître à travers EP9, sa marque de voiture sportive à conduite autonome ainsi que sa large gamme de véhicules utilitaires électrifiés lancés en premier lieu sur le marché norvégien et vers d’autres marchés dans les prochains moins.