Renault a choisi le Nord de la France comme berceau pour ses modèles de véhicules électrifiés. Pour le dire, il suffit de prendre en compte le fait que ce constructeur tricolore a décidé d’y implanter une nouvelle entité complètement vouée à l’électrique dont l’objectif est de redorer la fierté du fabriqué en France dans ce domaine. Que ce soit sur son site officiel, auprès des médias ou encore à travers des plateformes spécialisées et site comparateur assurance auto, Renault a fait échos en annonçant la création d’une nouvelle entité baptisée Renault ElectriCity. Celle qui verra le jour dans le Nord de la France avec pour objectif de permettre à la marque au Losange de servir ses ambitieux desseins en matière de transition énergétique, de production ou de création d’emplois. Et comme son nom l’indique, inutile de préciser que cette société sera dédiée à l’électrification des modèles du groupe en précisant dans ce sens qu’avec cette stratégie, Renault espère donner vie à un pôle de l'électrique made in France qui n’aurait pas à rougir face à la concurrence. Un bond en avant dans la course à l’électrification À l’instar des autres constructeurs automobiles, Renault est aussi engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique à travers la transition énergétique qui consiste essentiellement à concentrer des efforts dans l’électrification des modèles de véhicules pour diminuer les empreintes carbones. Dans ce domaine, tout indique d’ailleurs que la marque au Losange a fait un bond en avant dans son évolution si l’on tient compte de la récente nouvelle annonçant la création de Renault ElectriCity. Une nouvelle entité qui sera sous la responsabilité de Luciano Biondo et qui aura pour mission de prendre en charge toutes les activités du groupe en ce qui concerne les véhicules électriques. Et puisqu’il s’agit d’un pôle de l'électrique made in France, Renault ElectriCity serait amené à servir d’ambitieux desseins qui seraient de : Produire 400 000 modèles 100 % électrique par an ; Créer 1 000 emplois supplémentaires ramenant le chiffre actuel à 6 000 postes contre 5 000. Ce, à condition bien entendu que Renault obtienne l’accord des syndicats pour sa création en notant dans ce sens que la CFE-CGC et la CFDT ont déjà donné un avis positif sur le sujet donnant l’espoir d’une issue favorable lors de la signature. Le Nord de la France comme berceau Profitant de cette annonce, Renault a fait savoir qu’il a choisi le Nord de la France comme berceau pour ses modèles électrifiés en choisissant d’implanter Renault ElectriCity dans cette partie du pays. Concrètement, cette nouvelle entité aura l’usine Renault de Douai comme base névralgique pour ainsi dire que cette fabrique serait bientôt amenée à concentrer ses efforts sur le 100 % électrique en donnant vie, dans un premier temps, à la Mégane-e, puis à la R5. Inutile ainsi de préciser que l’assemblage des Talisman, Espace et Scenic en sera délocalisé. Puisque l’objectif principal du constructeur est de regrouper ses activités dédiées aux voitures électriques dans cette partie du pays, il a également tenu à préciser que les sites de Maubeuge et de Ruitz sont aussi de la partie. Et d’ajouter que, grâce à un partenariat avec l’entreprise chinoise Envision, Douai aurait bientôt la chance d’accueillir une nouvelle usine spécialisée dans la fabrication de batteries. Soit, autant de projets qui n’ont pas manqué de donner le sourire aux syndicats qui y voient un précieux levier pour les grosses usines du nord.