Après les blocs de 140 à 160 ch, Renault envisage de mettre sur le marché des systèmes plus puissants dès l’année prochaine. Conçus intégralement par la marque, ceux-ci seront utilisés entre autres sur le segment des SUV compacts. Par rapport à cela, le Kadjar qui arrivera en 2022 en sera le premier bénéficiaire. Sur les véhicules hybrides, le Losange propose actuellement deux motorisations à sa clientèle. Pour le modèle rechargeable, les consommateurs peuvent profiter d’une puissance de 160 ch. Pour la version simple, en revanche, les voitures embarquent 140 ou 145 ch sous le capot. Ces moteurs sont exclusivement dédiés aux gammes telles que Mégane, Clio, Captur et bientôt Arkana, soit le segment C et inférieur. Quant aux segments supérieurs (C-SUV et D), Renault projette de produire une deuxième catégorie de moteurs. Celle-ci se composera d’un bloc thermique et de deux variantes électriques. Une annonce faite récemment par le patron de l’ingénierie du groupe, Gilles Le Borgne. Un lancement à partir de 2022 D’après ce responsable, le nouveau moteur hybride rechargeable ne sera disponible que dans trois ans. Avec une commercialisation prévue en 2022, le Kadjar, deuxième du nom, inaugurera en revanche l’hybride simple. De même pour les trois déclinaisons du véhicule : coupé, compact classique et long avec 7 places. Des modèles qui feront forcément de nombreuses demandes de renseignements en assurances auto d’ici l’année prochaine. Ainsi, ces SUV seront équipés de moteurs à batterie développés dans les usines Renault. Ces derniers ne seront repris ni à Nissan ni à Mitsubishi, les deux autres membres de l’Alliance. À ce titre, il était initialement prévu que le Losange se serve de la technologie plug-in de la marque aux diamants. Toutefois, elle ne respectait pas les exigences de la prochaine norme d’émissions Euro 7. Ce qui explique le retard de déploiement pour l’hybride rechargeable, pourtant en stade de développement depuis mi-septembre 2020. Plus respectueux de l’environnement Les nouveaux moteurs E-Tech se baseront sur un 3 cylindres essence de 1,2 l. Pour rappel, leur aîné portait sur un 4 cylindres de 1,6 l fourni par Nissan. Malgré cela, les performances seront plus élevées. Pour l’hybride rechargeable, la puissance maximale se situe en ce moment à 160 ch pour la Mégane E-Tech Plug-in et le Captur. Bientôt, ces véhicules pourront monter jusqu’à 280 ch. Une valeur qui talonnera directement les 300 ch du Peugeot 3008 Hybrid4. En outre, grâce à l’ajout d’un second moteur sur l’essieu arrière, ils rouleront avec une transmission intégrale, c’est-à-dire avec quatre roues motrices. Pour la déclinaison simple, la puissance s’établira jusqu’à 200 ch, soit 55 à 60 ch de plus qu’avec les anciens blocs. Des prouesses réalisées à l’aide d’un turbo incorporé au bloc principal. Par ailleurs, la diminution de la cylindrée, couplée à l’utilisation de technologies à l’instar du Spore Spray Coating, permet à Renault de réduire sa consommation. Cela garantit un rejet de CO2 plus faible.