Dans son dernier rapport, le SNSA dévoile que le nombre de demandes d’assistance auto a chuté d’environ 10 % l’année dernière. Le retrait a surtout concerné les interventions effectuées dans un rayon de moins de 50 km du domicile. Cette baisse d’activité des assisteurs n’est pas sans lien avec la crise sanitaire. Avec une grande surprise, le chiffre d’affaires de l’assistance automobile s’établit à environ 2,16 milliards d’euros en 2020. Ce qui représente une hausse de 0,5 % par rapport à l’année 2019. Pourtant, comme le précise le Syndicat National des sociétés d’assistance (SNSA), l’activité de la filière a affiché un recul de 10,5 %. Les professionnels n’ont traité qu’environ 6,4 millions de dossiers au total. Un chiffre qui profite notamment aux compagnies d’assurances auto. Logiquement, celles-ci devraient en effet totaliser moins de sinistres à prendre en charge. Selon le SNSA, c’est la première fois que ce segment fait face à une telle diminution de demandes. Un coût plus conséquent en cas d’intervention Le chiffre d’affaires de la branche auto représente désormais 62 % de celui de l’ensemble du secteur assistance. Selon le SNSA, les interventions ont connu un pic en mai 2020. Les pannes liées aux batteries ont augmenté à cause des voitures restées à l’arrêt au cours du premier confinement. Le Syndicat révèle également que les dossiers traités par certaines sociétés affiliées se sont accrus de 32 %. Cette hausse a été relevée sur les dépannages à moins de 50 km du domicile. Pour les trajets de plus de 50 km, les assisteurs ont enregistré un amoindrissement des opérations. Par rapport à la baisse globale de celles-ci, le SNSA précise toutefois que : Si la profession doit faire face à des sinistres moins nombreux, ces derniers sont plus coûteux. Un élément à considérer lors du calcul des primes appliquées pour les assurances auto. Hausse des dossiers pour les véhicules électrifiés Pour l’année en cours, la tendance à la baisse se confirme en raison d’une réduction des déplacements découlant : Des vacances scolaires ; Du recours croissant au travail à distance ; Du couvre-feu. Ce qui semble profitable pour les sociétés d’assurances auto. Toutefois, le SNSA note qu’en pleine période de froid, entre le 8 et le 14 février 2021, un pic d’activité a été observé. À titre d’exemple, un assisteur est venu en aide à 42 000 clients pendant cet intervalle. Cela s’explique notamment par la hausse des interventions portant sur des voitures électriques et hybrides. Il faut dire que les immatriculations de ces véhicules ont quasiment triplé, en comparaison à 2019. Or, d’après les explications du Syndicat : Ce type de véhicule est […] plus sensible aux températures extrêmes que les voitures thermiques.